Protestations, sit-in, panique… à l’intérieur du pays. Points sur l’actu de ce dimanche sur Senego

Un vieux canal qui cause des ennuis. A Saint-Louis, précisément à Bango, les populations, dans la rue avec des brassards rouge, ne veulent plus voir leur vieux canal qui date de 1933 et qui arrose impunément les habitations et les cultures maraîchères. Ce canal obsolète, dit-on,  crée actuellement un problème de santé publique et autres cas de noyade. Raison pour laquelle, tous en brassards rouges, ce samedi,  les riverains et autres bonnes volontés ont apostrophé vertement les autorités. D’ailleurs, selon la Rfm, une plainte  a été déposée contre le Gie qui gère le Canal à des fins lucratives. Afin que ces méchantes eaux soient irriguées ailleurs.

Les populations de Ndindy dans la rue, ce samedi.  Elles réclament le bitumage du tronçon qui relie leur commune à Diourbel, la capitale régionale et dont le prolongement mène à Darou Mousty. Elles promettent d’intensifier la lutte pour la satisfaction de ladite doléance qui date de plus de 30 ans. Laquelle doléance, informe la tfm, à fait l’objet d’ailleurs de promesses de campagne des candidats, aux Présidentielles dernières. En attendant que ces populations voient le bout du tunnel, la route latéritique continue d’enregistrer des victimes. Ces derniers temps, une vingtaine de personnes y ont rendu l’âme. Et ladite route très fréquentée du reste est aussi empruntée par le Khalife général des mourides pour rejoindre sa résidence sise à Ndindy.

Panique à Madina Wandifa. La foudre a encore créé la panique à Madina Wandifa, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou. Ce samedi dans la soirée, un compteur électrique s’est explosé dans une station d’essence. Créant ainsi une véritable charivari dans la ville. Tout est parti, informe Sud Fm, durant la pluie, d’un éclair qui avait ébloui la salle d’un restaurant, suivi d’une forte détonation. Pour parer  au plus pressé, l’électricité a été coupée. Les habitants, la peur au ventre, qui ne savent plus à quel abri se fier, exigent des autorités centrales l’installation de paratonnerres.

Le village de Darou Sow en colère. Mettre fin aux nombreux accidents de la route et électrifier le village. C’est le défi que compte relever les habitants de Darou Sow, dans la localité de Touba. Dans la rue, ce samedi, ils exigent ainsi l’électrification de leur localité pour parer à l’insécurité et l’installation de dos d’âne pour mettre fin à la récurrence des accidents mortels de la route. Le manque d’infrastructures sanitaires fait aussi partie de leur plateforme revendicative. Si rien n’est fait, avertissent-ils, ils vont barrer la construction de l’Autoroute,  »Ila Touba ».