Procès de Karim Wade : Un groupe de juriste rencontre des membres du Congrès Américains

Promouvoir le respect des droits de l’homme dans le procès enclenché contre Mr. Karim Wade

DAKAR, Sénégal, 13 août 2014/ — Un groupe de juristes et défenseurs des droits de l’homme a entamé une série de réunions au US Capitol avec des membres du Congrès Américains pour promouvoir le respect des droits de l’homme dans le procès enclenché contre Mr. Karim Wade, ancien Ministre de la Coopération Internationale, des Transports des Infrastructures et fils de l’ancien Président du Sénégal Mr. Abdoulaye Wade.

Le groupe de juristes, mené par Mr. O. Kane a profité du congé estival pour rencontrer quelques membres du Congrès Américain dans le cadre d’une campagne de sensibilisation et de mobilisation de l’opinion publique sur les violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le procès que l’Etat du Sénégal a enclenché contre le fils de l’ancien Président du Sénégal.

S’exprimant lors d’un point de presse, Mr. Kane a demandé à l’Etat du Sénégal de respecter le droit de Mr. Wade et de ses complices présumés à la présomption d’innocence et leur droit à un procès juste et équitable conformément à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Selon Mr. Kane, quand les Etats Unis ont ratifié la Convention Interaméricaine Contre la Corruption (CIACC) et la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, Ils ont en même temps émis une réserve contre la criminalisation de l’enrichissement illicite parce que selon eux elle est incompatible avec les normes des droits de l’homme y compris le principe sacrosaint de la présomption d’innocence.

« Notre intention n’est pas de nous prononcer sur le fond du dossier, mais plutôt de dénoncer les atteintes graves aux droits de l’homme perpétrées par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite, une juridiction spéciale qui renverse la charge de la preuve et qui bafoue le droit d’être jugé par un tribunal impartial, le droit d’appel et le droit à un recours effectif entres autres » a-t-il déclaré.

Mr Ousmane Kane
COMMUNIQUE
Délégation des Juristes Pour le Respect des Droits de L’Homme au Sénégal
Distribué par APO

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