Mouhamed Samb: « nous n’avons plus droit à l’erreur… »

« Nous n’avons plus droit à l’erreur. Personne, aujourd’hui n’a le droit de critiquer un membre, un responsable ou une entité de Benno Book Yaakar (Bby)« , selon Mouhamed Samb. Le Secrétaire général du cadre de concertation libéral a fait face à ses militants, hier, lors d’une Assemblée générale, dans sa résidence de Yoff. Il en a profité pour exhorter ses « collaborateurs » à avoir une « option communicationnelle juste et équitable ». A deux mois des Législatives, les troupes se mobilisent.

« L’Afp et le Parti socialiste (Ps) constituent les moteurs du 25 mars 2012. Ils ont contribué à la victoire éclatante du Président Macky Sall avec 65% des suffrages. Il est intolérable qu’on puisse critiquer ces gens qui ont tant donné au Président de la République« , a fait savoir Mouhamed Samb, à ses militants. Face à cela, il a demandé à ces derniers d’avoir une « éthique » et une « déontologie » en politique, car, de son avis, sans cela, « on n’est pas un bon militant« .

Faire du porte à porte, communiquer « bien et mieux« , « être ensemble et solidaires« , ne pas sombrer dans la violence et le « banditisme politique« , « faire bloc derrière un président qui s’est battu pendant des années, après avoir parcouru plus de 90 mille Km« , tel est le mot d’ordre du libéral, à ses militants. « Il ne faut pas que ce pays soit une République bananière. Elle est une démocratie. Nous devons être des exemples pour l’Afrique et le monde entier« , précise-t-il.

Mouhamed Samb a promis une forte somme d’argent à ses militants afin de les aider dans leurs activités « depuis Abdoulaye Wade je le fais, j’avais un budget pour ça et j’ai beaucoup aidé les Sénégalais.  En tant qu’opérateur économique, je continuerais à les aider.  Et à partir du 10 juillet, nous allons descendre entre Pikine et Guédiawaye pour remettre des dons que je vais collecter après de mes collègues, amis, du président de la République…« , confie Mouhamed Samb qui est convaincu que la solidarité devrait être de mise dans ce pays.

Et par rapport à l’acte posé par le président de la République, qui a voulu mettre de l’ordre dans ses rangs, le Sg du cadre de concertation libéral trouve qu’il était vraiment temps. « Je crois que le Président de la République a pris la bonne décision. Maintenant, ce qui reste, c’est de trouver, à la base, des gens crédibles, qui peuvent engager la coalition vers des réussites, et non des défaites. Et je conseil à ces gens de faire preuve de compréhension. Celui qui sera choisi sera défendu par les autres et le plus méritant sera récompensé par le Président de la République« , de son avis.

 

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