Mauritanie: Licenciement abusif de militants des droits humains…

En Mauritanie, on licencie abusivement des militants des droits humains dans tous le secteur public  comme dans le privé. Une véritable purge, chasse à l’homme, note un communiqué d’Ira-Mauritanie parvenu à Senego.

« Le succès engrangé par Ira-Mauritanie a fait d’elle la cible des autorités qui, dès le début, n’ont ménagé aucun effort pour mettre très en mal l’organisation et ses membres dirigeants », lit-on d’emblée dans le communiqué. 

Déjà en janvier 2011, poursuit le communication,  « la fiche budgétaire du président Biram Dah Abeid a mystérieusement disparu des fichiers de la section solde du ministère des Finances ce qui s’est traduit par l’arrêt de la paie de son salaire sans qu’aucune décision administrative ni judiciaire ne lui ait été notifiée. La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (Cnss) a procédé au licenciement sans droits de la vice présidente d’Ira-Mauritanie, Mme Coumba Dada Kane, à compter de la date du 30 décembre 2016 après la coupe de son salaire des mois de septembre à décembre 2016 ». 

« Malgré la violence et la sévérité des attaques des autorités mauritaniennes contre l’organisation et sa direction, Ira-Mauritanie entend rappeler ici son engagement ferme et sans concessions à continuer la lutte contre l’esclavage, le racisme et l’exclusion et ce, quelqu’en soit le prix à payer ».

La création d’Ira-Mauritanie et son activisme ont suscité, dès son début, informe le communiqué, des espoirs énormes chez les populations défavorisées de Mauritanie. 

« Cet attrait s’est traduit par leur adhésion massive au discours, à la démarche et aux actions de l’organisation. Sa large implantation à l’intérieur du pays et son déploiement à l’étranger lui a donné une stature nationale mais aussi internationale ce qui s’est traduit par de nombreuses distinctions dans le cadre des droits de l’Homme ».