Malaise au Groupe Com 7 : le Synpics va traîner Bara Tall en justice

Le Synpics porte le combat. Alors que le malaise se poursuit au Groupe Com 7 éditeur du journal Le Populaire et propriétaire de la Radio 7 Fm et d’une imprimerie le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal est monté au créneau ce mardi pour donner sa position.

Selon Ibrahima Ndiaye et Cie, cette situation relève d’une « mascarade. Pour eux, « le Groupe dont Bara Tall, qui est l’actionnaire majoritaire a voulu, par cette parodie de liquidation, échapper au paiement de salaires à l’endroit de travailleurs à qui il avait promis de payer « jusqu’au dernier centime ».

Sans ambages, Ibrahima Khalilou Ndiaye annonce que « le Collectif des employés du Groupe Com 7, encadré et soutenu par le Synpics, va porter plainte pour manquements et violations de la loi ».

Poursuivant, il ajoute : « nous demandons aussi à l’Etat du Sénégal d’aller plus loin que la simple nomination de quelqu’un qui fera le point sur la liquidation des entreprises en difficulté. Pour le cas du Groupe Com 7, il faut d’ailleurs repréciser qu’il n’y a pas encore de liquidation, mais plutôt une volonté d’échapper au paiement de créances, de salaires ».

Il estime que « les faits de haute trahison se résument en cette décision de vouloir mettre la clé sous paillasson et de vouloir toujours disposer par un journal, Vox Populi, aux allures d’une imposture d’un moyen de pression pour protéger ses intérêts ».

Ce qui aux yeux du patron du synpics relève d’une grande injustice d’autant que rapelle t-il Bara Tall avait fait l’objet d’un soutien sans faille lorsque lui même était dans un passé récent victime dans l’affaire des «Chantiers de Thiès» pour laquelle il avait reçu la compassion des Sénégalais ses employés en premier. Il n’avait pas hésité à utiliser ses supports médiatiques pour se tirer d’affaire, mais aussi pour mener la guerre des actionnaires.

Nous prenons les Sénégalais à témoin sur l’injustice que Bara Tall vient d’infliger à des Sénégalais qui non seulement ont attendu 36 mois de salaire, soit trois années, mais finissent par être purement et simplement licenciés ».

Et de poursuivre en ces termes: « nous sommes déterminés à le (Ndlr : Bara Tall) poursuivre en justice pour qu’il réponde de ses actes et lançons un appel à toutes les forces vives pour la préservation de l’outil de travail.

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