« Macky Sall ne sera plus président, à partir du 3 avril ». Khalifa Sall « irréprochable », mais…Points sur l’actu de ce jeudi sur Senego 

« Macky Sall ne sera plus président, à partir du 3 avril ». « Le 3 avril 2017 Macky Sall ne sera plus président du Sénégal. Et il faudra bien, en ce moment là que l’on fasse de nouvelles élections. Et le 4 avril, si Macky Sall ne quitte pas le pays, en ce moment là, nous serions dans une situation compliquée. La constitution qu’il a fait voter par référendum a amené le mandat  de 7 à 5 ans. Donc, aujourd’hui, le mandat du président de la République est de 5 ans. Pour que le mandat de Macky Sall puisse être de 5 ans, il eut fallu au moins insérer dans la Constitution des mesures transitoires pour dire que la nouvelle constitution ne s’applique pas au mandat en cours. Ceci n’ayant pas été fait, la Constitution s’applique. Et dès le 3 avril, Macky Sall ne sera plus président ». Dixit sur la Rfm, Me El Hadj Amadou Sall, ancien ministre de la Justice.

Le libéral  s’exprimait hier mercredi à Kaolack, lors d’une rencontre politique, dans le cadre de la tournée nationale du Pds. Des débats en perspective…

« Khalifa Sall n’a rien à se reprocher ». « Je préfère aller en prison que d’être non vertueux ou de ne pas être loyal ». « Personne ne peut m’obliger  à donner des noms de bénéficiaires. Je préfère aller en prison ». Dixit Khalifa Ababacar Sall, à sa sortie de la Division des investigations criminelles (Dic) mercredi, après deux jours d’audition. Une enquête qui entre dans le cadre de la gestion des Fonds de la caisse d’avance de sa mairie, suite à un rapport de l’Ige qui a été transmis aux enquêteurs. A en croire le maire de la capitale, c’est une première qu’une telle procédure soit enclenchée contre un maire.

Ainsi le maire de Dakar, qui a reçu des soutiens de l’Association des maires du Sénégal, dirigée par Aliou Sall, et du président Wade, est libre de ses mouvements, mais reste à la disposition de la Justice. En revanche, le socialiste a souligné qu’il n’a rien à se reprocher. Cette nouvelle donne se justifie, selon un de ses avocats, Me El Hadj Diouf,  qui a indiqué que « les enquêteurs n’ont rien contre lui, ils veulent le fatiguer, l’humilier, l’intimider ».