Macky Sall: « L’Afrique ne doit pas être éternellement à la périphérie des instances de gouvernance mondiale »

Le président Macky Sall a plaidé ce samedi à Johannesburg (Afrique du Sud) pour une plus grande représentativité de l’Afrique dans les instances de « gouvernance mondiale », notamment au Conseil de sécurité des Nations unies.

« L’Afrique ne doit pas être éternellement à la périphérie des instances de gouvernance mondiale. Elle doit être un acteur de plein droit, avec toutes les prérogatives et tous les privilèges » qu’elle mérite, a soutenu M. Sall cité par une dépêche de l’Agence de presse sénégalaise.

Il participait à une réunion du Comité des dix (C10) de l’Union africaine, les 10 pays désignés par l’UA pour suivre la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.

Il avait à ses côtés certains de ses homologues africains, dont le Sierra-Léonais Ernest Bai Koroma, lors de cette réunion tenue en marge du 25e sommet de l’Union africaine.

« Le Sénégal reste attaché au Consensus d’Ezulwini. Voilà pourquoi nous devons préserver l’unité du groupe africain et parler d’une seule et même voix », a encore dit Macky Sall.

Le consensus d’Ezulwini est un projet de l’UA qui, depuis 2005, demande pour l’Afrique deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations unies, « avec tous les privilèges et prérogatives des autres membres permanents, y compris le droit de veto, et cinq sièges non-permanents ».

« Ne nous y trompons pas. L’effritement de notre position ne bénéficiera à aucun de nos pays et sera préjudiciable aux intérêts du continent », a averti le président Sall, s’adressant à ses pairs du continent.

« L’Afrique doit être flexible et ouverte au dialogue avec les autres groupes, mais elle ne saurait être la seule à faire des concessions », a-t-il ajouté, soulignant que « les négociations intergouvernementales sur la reforme du Conseil de sécurité [des Nations unies] n’ont guère connu de progrès substantiels ».

Macky Sall estime que c’est « impératif » pour le C10 de l’UA de continuer, « comme il l’a fait ces 10 dernières années, conformément à son mandat, de promouvoir le Consensus d’Ezulwini et d’œuvrer à la consolidation de la cohésion » des pays africains, en vue de leur plus grande intégration au Conseil de sécurité de l’ONU.

Le président sénégalais a souligné « la nécessité de poursuivre la promotion de la position commune africaine sur la réforme des Nations unies et de préserver l’unité du groupe africain ».

« Plus de 15 ans après son adoption, le Consensus d’Ezulwini garde toute sa pertinence, surtout dans ce contexte où les questions africaines occupent plus que jamais l’agenda du Conseil de sécurité » de l’ONU, a-t-il ajouté.

6 COMMENTAIRES
  • SONINKE

    YAW DAL WAKH REK T COURANT AK NDOKH SAKH MOUNO GNOUKO REGLELE

  • colico

    baal à ngawah Afrique nga wah Sénégal bii nga gouverner

  • sorimka

    parler toujours parler encore parler aller au travail

  • adama keita

    So Presi d Acort nous devons pas etre des subordonnee.mais nous devons agir sur le developoement de l !Afrique e du monde

  • nobl

    wakh rek,charlie sall,tu es un incapabl,tu n peu mm pas regler les problèmes du Sénégal tu parl d l,afrik

  • fifi

    Yal na la diapale, Amiin

Publiez un commentaire