M23 et Y’en a marre : Des mouvements corrompus par le temps

 23 juin 2011, cette date historique dans l’histoire politique du Sénégal a été le résultat d’une prise de conscience de la population sénégalaise dans son écrasante majorité. Il est incontestable que les forces vives de la nation ont joué un rôle déterminant dans la mobilisation et la sensibilisation mais cela ne les confère pas la paternité de cette date mémorable. Les rappeurs, les politiciens et les leaders de la société civile n’étaient pas les seuls à assiéger la place Sowéto. Y’en a marre et M23 on réussi la récupération mais avec le temps les masques tombent.
Y’en a marre dans la mare des fonds douteux
Le mouvement a fait école, y’en a marre était le refrain entonné par des milliers de sénégalais. Par malheur, leur démarche après la chute du régime libéral a désappointé plus d’un. Au chapitre du financement du mouvement, ils ont toujours déclaré qu’ils financent leurs actives à partir des t-shirt qu’ils vendent et des dons. Jamais ils ont révélé de noms jusqu’à ce qu’on les trouve dans la mare du dossier de dopage qui a perdu Lamine Diack. Avant cela, Kémi Séba avait révélé devant fou malade qu’ils reçoivent des financements d’oxfam, ce qu’il n’a pas nié. Par conséquent, sont-ils mieux placés pour parler de transparence et de bonne gouvernance ? Doivent-ils donner des leçons de morale ? La réponse est Non. « Qui paye ton café te commande » dit l’adage, tant qu’ils sont sous perfusion des Ong internationales ils seront toujours leur bras armé.
M23: la course aux sièges lancée
Nombreux sont les leaders de ce mouvement qui sont enrôlés dans le Macky. Animés par l’esprit de partage du gâteau, ils ont voulu être au cœur du tong-tong. Alioune Tine s’éloigne de la lutte citoyenne et se case à la direction de l’Amnesty international pour l’Afrique de l’ouest. Son successeur Mamadou Mbodji est quasi absent de la sphère politique. De surcroit, une partie des jeunes de ce mouvement est partie avec Abdourahmane Sow pour créer COSM23 qui est un mouvement politique qui se réclame de la société civile. Sans oublier Abdou Aziz Diop qui se prélasse maintenant à la présidence. La liste est loin d’être exhaustive, le M23 n’existe que de nom, ils ont préféré les prairies marron que le soleil torride des combats citoyens.
En revanche, d’aucuns continuent à traverser la place Soweto avec la tête haute car leur position de 2011 est identique à celle de 2016. Ils continuent de dénoncer et d’exprimer leurs indignations face aux dérives du pouvoir actuel.
2 COMMENTAIRES
  • badiane

    J’espere juste que le mvment Tout va mal ne suivra pas ces traitres

  • diongue

    Yène wa y en a mare boulène niou Sonal mono tolène na wakh senegal lounou dèg akh

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