Lutte contre la cybercriminalité, des magistrats de l’Afrique de l’Ouest se forment à Dakar

Une session de formation sur la lutte contre la cybercriminalité à travers des « preuves numériques » s’est ouverte hier à Dakar. Elle est organisée à l’intention des juges et procureurs des pays francophones et lusophones de la région ouest-africaine.

Une session de formation sur la lutte contre la cybercriminalité à travers des « preuves numériques » s’est ouverte hier à Dakar.

Elle est organisée à l’intention des juges et procureurs des pays francophones et lusophones de la région ouest-africaine par Glacy (Action globale sur la cybercriminalité) dont l’objectif est de renforcer les capacités des États afin qu’ils se conformer à la législation sur la cybercriminalité et la preuve électronique.

Cela leur permettra d’améliorer leurs capacités en vue d’une coopération internationale plus efficace dans ce domaine. Au cours de cette session de formation, trois objectifs sont spécifiquement visés.

Il s’agit de promouvoir des politiques et stratégies cohérentes relatives à la cybercriminalité et à la cybersécurité, de veiller au renforcement de la capacité des autorités de police appelées à enquêter sur les affaires de cybercriminalité et de participer à une coopération efficace entre les forces de police ainsi qu’avec les unités de lutte contre la cybercriminalité en Europe et d’autres régions du monde.

Aussi les organisateurs veulent-ils permettre aux autorités judiciaires d’appliquer la législation dans les affaires de cybercriminalité en se fondant sur des preuves électroniques. «C’est dans le cadre du dernier objectif cité que cette activité régionale est organisée », a dit Manuel de Almeida Pereira, Manager de Glacy.

Ce cours prendra la forme d’une formation des formateurs à la base et sera dispensé par des fonctionnaires sénégalais déjà formés par le Conseil de l’Europe.  Les formateurs nationaux vont à leur tour diffuser leurs connaissances dans d’autres pays de la région ouest-africaine.

Selon le secrétaire général du ministère de la Justice, Alioune Ndiaye, le Sénégal est toujours à l’avant-garde de la lutte contre la cybercriminalité et que sa récente adhésion à la Convention de Budapest est un signe clair de cet engagement. (Soleil)

 

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