Ce que l’on sait de l’intervention des Forces spéciales lors de l’attentat de Grand-Bassam

Il y a un an jour pour jour qu’il y a eu ses attentats de Grand Bassam à 40 kilomètres de la capitale. Jeune afrique revient sur cette affaire qui avait semé la panique et la peur en Cote d’Ivoire épargnée par les attentats jusqu’au 13 mas 2016.

« Les hommes du général Lassina Doumbia voulaient monter à l’assaut d’urgence sans informations précises sur l’ennemi. Cette stratégie rendait les forces spéciales très vulnérables mais pouvait réduire le nombre de victimes », explique un conseiller de Alassane Ouattara, qui ajoute que dès que le président a reçu la demande d’intervention transmise par le général Doumbia, il l’a acceptée.

La suite, on la connaît, les forces spéciales ont réussi à neutraliser les trois terroristes mais ont perdu deux hommes. Depuis cette intervention, l’unité d’élite de l’armée ivoirienne a été dotée de moyens supplémentaires et d’équipements de pointe. Elle est montée en puissance dans la sécurisation du pays, notamment pour faciliter l’installation des forces conventionnelles, police, armée et gendarmerie.

En quête de rédemption

Face au péril terroriste, le dispositif national a lui aussi évolué, notamment avec des missions de sécurisation dans le nord du pays tout au long de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso, sans oublier celle du sud-ouest, contre les attaques répétées des bandes armées venues du Liberia.

Cependant, lors des mutineries des 6 et 7 février, l’image des forces spéciales a été ternie, même si ces dernières ont décidé de faire amende honorable, comme l’avait annoncé Jeune Afrique. Le 11 mars, ses membres ont ainsi organisé une « opération propreté » à l’hôpital général d’Adiaké et collecté des dons issus de leurs primes tant pour le centre hospitalier que pour la pouponnière de la ville.

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