L’Omart réagit sur l’affaire Diop fall et fusille la politique culturelle de l’Etat du Sénégal

La maladie de l’artiste comédien Diop fall continue d’alimenter les débats. Les réactions continuent de fuser de partout au sujet de cette épreuve qui frappe le talentueux artiste.
L’Omart par la voix de son président n’est pas également restée insensible à cette affaire.

Par le biais d’un communiqué Abdoulaye Mamadou Guissé s’est prononcé. D’emblée il applaudit des deux mains la réaction de la Première Dame qui est allée au chevet

« L’Omart se félicite du soutien permanent et perpétuel de la fondation « Servir le Sénégal  » sous l’impulsion généreuse de la première Dame Marieme Faye Sall dont la dernière étincelle est la prise en charge de l’artiste Comedien Diop Fall ».

Puis, sur un ton dénonciateur, de pointer du doigt la tutelle avec la mauvaise politique culturelle de l’Etat du Sénégal.

« L’OMART constate et déplore une léthargie persistante dans l’exécution de la politique culturelle de l’ETAT du Sénégal , malgré une certaine volonté politique affichée par le président de la république qui a lui même placé l’année 2017 : Année de la Culture », relève le document qui liste les souffrances des acteurs du secteur qui ont pour nom: « prise en otage par la SODAV », « absence de prise en charge par la tutelle ; le Ministère la Culture », « manque de rayonnement du Théâtre Daniel Sorano à l’échelle nationale et internationale pour le développement des représentations à l’intérieur et à l’extérieur ».

Dans la foulée, le texte s’est également intéresse à la gestion du théâtre national Daniel Sorano. « Le Théâtre national Daniel Sorano n’est plus dans cette centralité de la production.
Avec la carence de production et de l’expertise exterieure , le théâtre Daniel Sorano s’inscrit hors de la continuité d’une respectable tradition de performance.

L’OMART en appelle à un examen de conscience face aux difficultés et aux maladies que vivent les acteurs du secteur de la Culture.

La pratique de la politique culturelle basée sur les lobbies doit cesser par ce que tendant chaque jour à installer les acteurs culturels dans la miserabilité comme le cas de Diop Fall ».

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