Livrés à eux-mêmes, en train de mourir : Le cri de détresse des militaires invalides

La section de Thiès de l’Association nationale des Anciens Militaires Invalides du Sénégal (Anamis), a exprimé ses craintes ce jeudi 26 janvier, lors d’un point de presse. Après avoir servi le Sénégal au prix de leur sang et de leur vie, ils se sentent livrés à eux-mêmes et ils « sont en train de mourir en silence chez eux, faute de médicaments, car la prise en charge devant relever de l’Etat».

La revalorisation

Le président de la section de Thiès, Mass Dieng, souligne la nécessité de revaloriser les pensions des militaires invalides, pour les cadrer avec la situation socioéconomique actuelle et le coût de la vie, renseigne l’As.

Situation chaotique

Selon lui, les anciens militaires demandent également le règlement définitif des 10 ha sis à Bambilor, octroyés par l’Etat pour servir de parcelles à usage d’habitation, l’ouverture d’une pharmacie à Diourbel, l’évacuation sanitaire de certains membres qui sont entre la vie et la mort.

Demande d’audience

Et sur toutes ces questions, dit-il, c’est important que le président de la République puisse leur accorder une audience, lors de son séjour à Thiès du 6 au 11 février 2022, à l’occasion du Conseil des ministres décentralisé.

1 COMMENTAIRE
  • Lamine Diop

    Si vous étiez capables de taper sur les Sénégalais Macky Sall se serait fait le plaisir de vous octroyer plus de privilèges.

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