Ligue 1 sénégalaise: le jeun et le jeu

Le mois de ramadan tombe à un moment crucial de la Ligue 1. Un moment où on s’apprête à aborder les derniers matches au cours desquels, les joueurs doivent tout donner pour leur équipe qui joue le titre. A Diambars (1er, 37 pt +10), à Gorée (2e, 36 pt +3) et au Casa (4e, 35 pt +3), on compte asseoir un programme spécifique pour ne pas trop brûler beaucoup de calories alors que le corps en manque déjà avec le jeûne. A Diambars, on ne fera pas le gendarme. «Nous allons laisser les joueurs avec leur conscience. C’est difficile. Comme le football est un métier, nous allons essayer d’accompagner les jeunes pour qu’ils puissent éviter des risques d’hypoglycémie. Il est déconseillé d’allier le sport au ramadan», confie dans Sudonline, le coach Pape Boubacar Gadiaga.
Si à l’institut de Saly on «va laisser les joueurs avec leur conscience», à Gorée, le technicien Aly Male laisse le médecin du club le soin de définir la stratégie qui sera la plus adaptée. «On va laisser le soin au médecin de voir l’état de santé des joueurs avant de les mettre sur le terrain», confie le coach des «Insulaires» et de poursuivre. «On avance vers deux journées qui sont très précieuses et déterminant dans la course au titre. Il nous faut donc jouer à fond ces matches  et finir à la tête du classement», ajoute Aly Male, comme pour dire, qu’il aura besoin de joueurs à 100% de leurs moyens physiques .
Au Casa, on a moins de soucis à se faire. «Quand on est en compétition, la plupart de mes joueurs ne jeûne pas. Le football est incompatible avec le ramadan. Car, c’est un jeu qui demande beaucoup d’intensité, d’effort physique et de dépense énergétique», révèle leur coach Demba Ramata Ndiaye. Donc, « il n’aura pas beaucoup d’impact sur notre méthode de travail».

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