Ligue 1 : 2016, une année maudite pour Serge Aurier

Si le latéral droit du Paris Saint-Germain a fini par s’imposer comme titulaire, son année a été gâchée par des polémiques extra-sportives qui l’ont notamment vu être condamné par la justice.

13 février 2016 – Le couac sur Périscope
A trois jours d’un rendez-vous capital en Ligue des champions face à Chelsea, Serge Aurier se lâche lors d’un chat nocturne avec des fans sur Periscope. Son entraîneur, Laurent Blanc, en prend pour son grade, comme Zlatan Ibrahimovic, Angel Di Maria ou Salvatore Sirigu. Evidemment, un internaute capte la vidéo et la balance sur les réseaux sociaux pour le plus grand malheur du Psg, qui lui demande de présenter des excuses publiques. Un débordement qui vaut au défenseur d’être mis à pied six jours avec retenue sur salaire, puis envoyé dans le groupe de Cfa durant trois semaines.

31 mars 2016 – Le retour en grâce
Le latéral droit parisien réintègre le groupe, à la faveur de la main tendue par Laurent Blanc en conférence de presse : «C’est un joueur comme un autre. S’il mérite de jouer, il jouera». Il est finalement titularisé contre Manchester City en Ligue des champions le 6 avril.

23 mai 2016 – Une première virée au tribunal
Serge Aurier est condamné à trois mois de prison avec sursis pour récidive de conduite sans permis. Lors de son passage devant le tribunal le 26 septembre, il déclarera «ne pas s’en souvenir».

30 mai 2016 – L’interpellation nocturne
Le défenseur parisien est arrêté et placé en garde à vue à l’aube, à la sortie d’une boîte de nuit proche des Champs Elysées. Ses torts : une bousculade animée avec des agents de police alors que ces derniers voulaient le contrôler dans une Porsche Cayenne. Mis en cause par un policier pour un violent coup de coude, l’international ivoirien nie en bloc, arguant avoir lui-même été victime du zèle policier. De son côté, la direction du club dit attendre la décision du tribunal correctionnel, à l’automne, pour se prononcer sur l’affaire.

26 septembre 2016 – La condamnation au tribunal
Comparaissant pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’ordre public, Serge Aurier est finalement condamné à deux mois de prison ferme – une peine aménageable – ainsi qu’à 600 euros de dommages et intérêts pour les préjudices corporel et moral, plus 1 500 euros de frais de justice. Le joueur a fait appel de cette décision.

Avec L’Equipe

1 COMMENTAIRE
  • matarlo

    il faut respecter les hommes de loi nous ne sommes pas en ct d’Ivoire

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