Lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat, Par Babacar NDIAYE

Monsieur le président de la République, 

Nous ne saurons commencer ce message sans au préalable vous dire merci pour avoir fait de notre chère patrie le Sénégal, une nation de référence en Afrique et dans le monde. Notre démocratie et notre diplomatie tant louées sur le plan international sont le fruit de votre clairvoyance et de votre vision politique sans égal. Bref, vous avez redoré le blason du Sénégal et ce en un temps record.

Monsieur le président de la République,

Vous nous aviez invités, dès la gestation de l’APR, à venir combattre à vos côtés, l’injustice, l’arrogance, la violence et toutes formes d’anti valeurs qui n’honorent pas notre République ; invite qui trouve son aboutissement suite à l’élection qui vous a, avec une majorité écrasante, porté à la tête du pays. En 2012 en effet, nous avions, comme vous, dit non à ces antivaleurs pour restaurer les valeurs républicaines vulgarisées et piétinées par nos prédécesseurs au pouvoir, sans quoi toute aspiration à une véritable émergence reste vaine.

Monsieur le président de la République,

Cependant, le plus grand malheur est de constater, aujourd’hui avec indignation, ici à Plateau et dans la plus grande désolation des populations, une régénérescence d’actes ignobles qui se situent aux antipodes de notre société et contraires à vos aspirations. En effet, il n’y a pas longtemps, un camarade de parti, militant de la première heure et non moins responsable politique qui se bat comme un diable sur le terrain rien que pour le renforcement des structures du parti dans la commune, en l’occurrence Mohamed Diallo, pour ne citer que celui-ci, a été victime d’une agression commanditée par un responsable et militant de la 25e heure casé au palais et sous le silence complice du conseil de discipline du parti.

Face à ce mutisme, nous militants de Plateau et qui avons cheminé avec vous depuis Dekal Ngor, ayant été victimes par le passé de tels agissements, condamnons avec la dernière énergie cet acte et l’attitude du parti à l’endroit de notre très cher camarade à qui nous témoignons toute notre solidarité car connaissant l’homme et les actions qu’il est en train de mener sur le terrain malgré l’insuffisance de moyens mis à sa disposition. En réalité, cet acharnement sur sa personne n’est que l’expression de la jalousie de ses pourfendeurs suite aux innombrables actions sociales d’envergure qu’il est en train de réaliser dans la commune depuis plus de 3 ans maintenant. Les populations de Niayes Thioker et de Ponty ne diront pas le contraire. Désormais nous militants loyaux au parti, nous nous érigerons en bouclier contre toute forme ou tentative de déstabilisation ou de déstructuration du parti, à ces agressions tout azimut.

Monsieur le président de la République,

Frère secrétaire général national du parti, garant de la justice et des libertés fondamentales, à compter de ce jour, nous vous prenons comme témoin et , par la même occasion, portons connaissance au secrétariat exécutif national de l’APR que le parti est bien représenté ici à Plateau par ses dignes fils et n’a pas besoin de militant de la 25e heure qui vienne s’accaparer des efforts consentis depuis des années par des responsables dont la loyauté n’est plus à prouver.

Outre ces considérations scripto politiques, nous sommes indignés, car quelque peu laissés en rade. Et l’on s’interroge: comment une commune comme Plateau, si stratégique pour la conquête de Dakar, regorgeant un potentiel humain considérable et de jeunes cadres dont la compétence est avérée, peut-il manquer de postes de responsabilités d’envergure étatique ?

-Plateau n’a pas de ministre ;

-Plateau n’a pas de député ;

-Plateau n’a pas de directeur général ; et nous méritons mieux.

Monsieur le président de la République,

Nous saluons enfin le travail de nos vaillants responsables qui, malgré les divergences, les querelles et l’absence de moyens politiques, abattent un travail formidable pour la massification du parti, car conscients que le combat pour la conquête de Dakar passe nécessairement et irrémédiablement par Plateau avant de s’étendre aux périphéries et à sa banlieue.

Il est temps que le parti fasse confiance à ses hommes de terrain.

Etant le seul habilité à rectifier le tir, nous vous prions d’agréer, monsieur le président de la République, l’expression de nos plus hauts respects.

Babacar NDIAYE

Dakar-Plateau

Professeur de Frrançais

toker84@hotmail.fr

2 COMMENTAIRES
  • sidi bah

    vous voulez que chaque quartier ait un ministre donc divisez le senegal en morceaux.

  • Baytafa

    Bien parlé Mr Ndiaye. On se sent le niveau et le registre de langue est bien soutenu. Bon courage et bonne continuation. Dina baakh inchallah

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