Les zones humides, facteurs de résilience aux effets des changements climatiques

Les zones humides constituent des réserves naturelles et contribuent partant à la résilience des communautés face aux effets des changements climatiques, a indiqué jeudi le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Souleymane Diallo.

Elles absorbent et stockent en effet les eaux de pluie excédentaires, tout en limitant les inondations, a déclaré M. Diallo qui présidait la cérémonie officielle de célébration de la Journée mondiale des zones humides.

‘’Elles [zones humides] jouent un rôle important en atténuant les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations, les sécheresses et les cyclones’’, a-t-il indiqué, renseigne l’agence de presse sénégalaise.

Les zones humides, a poursuivi M. Diallo, sont des réceptacles qui, dans un contexte de pluies extrêmes, absorbent une grande partie des eaux de ruissellement, ce qui réduit l’ampleur des phénomènes d’inondation, atténue les dommages associés et contribue à recharger les nappes phréatiques, a-t-il insisté.

Pendant les périodes de sécheresse, a-t-il continué, elles concentrent souvent l’eau et les rares ressources fourragères indispensables à la survie du bétail ainsi que toutes les activités de la chaîne de valeur pastorale.

Il a ajouté que ‘’les zones humides sont le support de bon nombre d’activités qui contribuent aux moyens d’existence des populations mais aussi à l’économie nationale’’.

‘’Les zones humides pour la prévention des risques de catastrophes’’ est le thème de l’édition 2017 de la Journée mondiale des zones humides, célébrée chaque année le 2 février, pour sensibiliser, à l’échelle mondiale, sur l’importance des zones humides pour la planète, selon M. Diallo.

« Cette journée marque aussi la date d’adoption, en 1971, de la Convention de Ramsar sur les zones humides qui, en saison sèche, libèrent l’eau stockée, retardant le déclenchement des sécheresses et réduisant les pénuries d’eau’’, a-t- il rappelé.

L’histoire de la conservation des zones humides au Sénégal a débuté dans les années 1970 avec la mise en place d’aires protégées et des parcs nationaux qui avait pour but de préserver des échantillons d’écosystèmes marins et côtiers naturels du pays, selon lui.

A ce propos, Souleymane Diallo a expliqué que cet engagement s’est confirmé avec la ratification, en 1977, de la Convention de Ramsar sur les zones humides.

‘’Le Sénégal s’est également engagé à mettre en place une politique nationale de gestion des zones humides, des plans de gestion pour chaque zone ainsi que des outils de mesure de l’efficacité de leur gestion« .

Par ailleurs, la convention a instauré, en 1997, la Journée mondiale des zones humides.

Plusieurs sites ont été dédiés, par la Convention de Ramsar, à la conservation des ressources naturelles, biologiques, a rappelé le colonel Souleye Ndiaye, directeur des parcs nationaux.

Il s’agit des parcs nationaux des oiseaux de Djoudj et du delta du Saloum, des réserves spéciales de faune de Guembeul et de Ndiaël et récemment de celle de Tocc Tocc.

Ces sites sont considérés comme des zones humides d’importance internationale.

1 COMMENTAIRE
  • wa ala'bi

    bla bla blas rek, beaucoup d’argent engloutis dans une multitude de séminaires (café, croissants perdiems) qui ne prennent jamais fin, pour enfin aboutir à rien de concret sinon de très volumineux rapports qui ne sont en fait que des plagiats, copier coller. C’est celà la réalité quotidienne au ministère de l’environnement et à la Direction des eaux et forêts. REGARDEZ LE PERSONNEL DE CE MINISTERE, IL SONT TOUS GRAS COMME DES PORCS AVEC DE GROS DERRIERES; Bibi en première position, qui a même des difficultés à respirer tellement il est obèse. On trompe qui ? le bailleurs de fonds ! Oh non, ce sont des crédits mis dans le chapitre des emprunts à payer ! ON TROMPE LE PEUPLE SENEGALAIS.

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