Les victimes des impacts du Train express régional (Ter) de Thiaroye Gare en colère contre l’Apix

Les riverains de la voie ferrée de Thiaroye Gare « impactés » du Train express régional (Ter) sont en colère contre l’Apix. Ils l’ont fait savoir hier lors d’une conférence de presse. Motif de leur colère, leur ignorance des tenants et aboutissants de ce projet alors qu’ils sont identifiés comme faisant partie de ceux qui doivent libérer les emprises de la voie ferrée.

A l’intérieur d’une imposante bâche sont installés les familles, tabliers et propriétaires de cantines concernés par la mesure de libération des emprises. Sur des banderoles, on peut lire : « Tous contre le mutisme de l’Apix sur les interpellations formelles des populations riveraines impactées par le Ter » ou bien « Tous pour une gestion transparente du Ter par l’Apix et les acteurs envers les populations riveraines de la voie ferrée ».

Arborant pour la plupart de foulards ou brassards rouges, les riverains de la voie ferrée ont exprimé leur colère contre l’Apix.

Porte-parole de ce collectif, Mouhamadou Lamine Lèye a martelé ceci : « Il est constant et incontestable que le silence méprisant du directeur général de l’Apix envers nos préoccupations légitimes et citoyennes d’être informés des tenants et aboutissants du projet structurant du Ter sur nos vies, activités et futurs possibles de nos vaillantes familles est inacceptable de la part d’un commis de l’Etat de son rang ».

Poursuivant son coup de gueule, il balance : « Notre frustration est sans limite du fait d’un tel manque de considération qui élargit le spectre de nos inquiétudes alors qu’il est une obligation formelle de l’Apix ainsi que de tous les autres intervenants au titre du projet Ter, d’informer et de communiquer correctement avec les populations, ces contribuables du Trésor public sénégalais ».

Par conséquent, le collectif a exigé du Dg de l’Apix dont il affirme avoir la preuve qu’il a reçu ses deux correspondances interpellatrices qu’il daigne lui réserver sans délai une suite formelle.

« Que le mépris systématique réservé par l’Apix et les autorités administratives du département de Pikine à nos préoccupations légitimes autorise à croire, jusqu’à preuve du contraire, que des risques d’entorses sérieuses à nos droits de propriété immobilière les plus élémentaires ne sont pas à écarter ».

Mouhamadou Lamine Lèye avertit que le collectif ne se laissera pas abusé en soulignant que le Sénégal est un Etat de droit et qu’il exercera toutes les voies de droit que la loi met à sa disposition pour assurer la défense de ses intérêts légitimes.

 

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