Les offres de l’université El Hadj Ibrahima Niass

Des professeurs des Université, des enseignants chercheurs et des professionnels de la communication, entre autres, ont travaillé, durant cinq jour, à Saly-Portudal, sur les maquettes de licences professionnelles de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass(Ussein), sous la supervision de son recteur, le Pr Amadou Tidiane Guiro. Et cela, dans le cadre de l’orientation, adéquation formation-emploi dans l’enseignement supérieur.

Des acteurs du monde universitaire sénégalais (professeurs et enseignants-chercheurs) et des professionnels en communication, se sont penchés sur des offres d’une trentaine de licences et une cinquantaine de spécialités pour l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass(Ussein). Les travaux qui ont duré cinq jours (du 22 au 26 août), se sont déroulés sous la supervision du Recteur de l’Ussein, le Pr Amadou Guiro.

En effet, le Professeur Mamadou Sangaré, directeur général de l’enseignement supérieur qui a présidé la clôture des travaux, n’a pas manqué de souligner : «Le ministre de l’enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane, qui avait reçu le document concernant cet atelier, était déjà très satisfait. Il a constaté que l’université El Hadji Ibrahima Niass est en droite ligne avec les réformes de l’enseignement supérieur ,mais aussi en conformité avec les préoccupations du Plan Sénégal émergent. Elle a respecté ses recommandations». Sur le travail accompli, il a loué le professionnalisme de la démarche: «Il y a une présentation des différentes filières, offres de formation qui prennent en compte les préoccupations des besoins économiques et sociaux du Sénégal. Cela répond aux différentes préoccupations, orientations de la réforme de l’enseignement supérieur».

Le Professeur Amadou Tidiane Guiro, Recteur de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass, s’est lui appesanti sur certains aspects du travail réalisé : «Cet atelier est extrêmement important. Il a regroupé une cinquantaine d’enseignants, chercheurs de toutes les universités et institutions de recherche du pays, et également des gens du secteur privé pour discuter de l’offre de formation de licence parce que l’Ussein est une université à vocation agricole et métiers connexes. Quand on dit cela, c’est l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’environnement, la transformation, tout ce qui va autour avec les sciences appliquées et les sciences fondamentales ».

Il a fait les constats suivants : «La première rupture faite, nous allons privilégier une approche par compétences pour donner aux futurs apprenants, aux futurs diplômés, des compétences et un métier. Pour une licence, on est parti faire des enquêtes sur les listes des métiers recensés par l’Ipar et nous allons décliner les référentiels métiers, des référentiels compétences licence unité d’enseignement : j’ai ma licence, j’ai un métier. Pour une licence on est allé sur le terrain, faire des enquêtes. On a récolté les besoins de tous les secteurs de l’agroalimentaire. Les situations professionnelles ont permis de décliner les référentiels de formation licence, divisés en unités d’enseignements, des éléments constitutifs pour pouvoir faire une entrée par les métiers ».

Pour le Pr Guiro, les disciplines, les compétences à installer vont déboucher sur la mise en œuvre d’une trentaine de licences et une cinquantaine de spécialités présentées à travers des maquettes Elles reposent sur la formation basée sur des connaissances fondamentales, une offre de formation basée sur des enseignements transversaux de l’anglais, des langues nationales pour toutes les filières. La maquette stabilisée, selon lui, est déjà consultée par le Cres, une structure habilitée à valider le type de travail accompli. Par conséquent, il en est arrivé à retenir un certain nombre de simulations dans les filières choisies.

Sud Quotidien

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