« Les bizarreries de la sobriété d’une gestion vertueuse », Par Elhadj Yvon Mbaye Journaliste-formateur

 l’image d’une femme au volant, le gouvernement du Sénégal ne fait qu’accélérer la « Cadence ». Celle des dépenses et gaspillages à tout vent. Au point d’atteindre un point de non-retour.

 l’ire des populations -il n’y a pas longtemps- sur la création d’un Haut Conseil National de Dialogue Social, une institution de 60 membres nommés, aussi inutile que ridicule, est venu s’ajouter l’honoraire mensuel de 500.000 F. Cfa du contribuable, aux épouses des Ambassadeurs sénégalais.

Si les élèves des Cours Moyens du cycle primaire s’amusaient à multiplier le nombre de douce-moitiés de ces diplomates par 500.000 Frs, combien de milliards de nos francs, jette-t-on ainsi par la fenêtre? Quant aux augmentations, primes et autres avantages sur les salaires de nos officiers militaires, nous en donnons notre langue au chat. Tout ceci, n’est qu’une expression de la volonté irréfléchie du premier des citoyens que l’on ne présente plus à son peuple.

L’allégeance à la France : déception citoyenne

Rappelons-nous l’inopportunité de la construction du Centre International de Diamniadio Abdou Diouf. Évalué lors de sa première étude de faisabilité à 40 et quelques milliards, finalement nous avons déboursé près de 70 milliards. A quelle fin ? Car, pour une rencontre de Chefs d’État et de gouvernement francophones dont les assises ne devraient pas dépasser trois (03) jours, notre pays ne manquait pas d’infrastructures pouvant abriter un tel avènement.

Le « Roi » de la cour, pour peut-être un prestige personnel et une confirmation de sa soumission à notre partenaire La France, voulait à travers cet édifice, se faire entendre, se faire accepter et désormais se faire protéger d’avantage par nos « Ancêtres » les Gaulois.

Pourtant, ce premier magistrat du pays, en sa qualité de candidat à l’élection présidentielle 2012, avait promis, rassuré et fait entendre à son futur peuple dont il sollicitait les suffrages, une remise au propre du budget national. Le terme « Gestion sobre et vertueuse » avait tellement sonné aux oreilles et à l’esprit du citoyen, qu’il damait un pion de valeurs humaines à l’hymne national.

Quelle belle victoire s’en suivit…65%! Mais, hélas! Tous ceux qui croyaient et avaient nourri un grand espoir en ce jeune dirigeant à la carte de visite honorablement remplie, sont aujourd’hui déçus. Politiquement, économiquement et socialement.

Directeurs Généraux < < fictifs>>

Autre gabegie ne peut dépasser cette manie inexpliquée et inexplicable consistant à nommer le Directeur Général d’une institution dès la pose de la première pierre de celle-ci. Par exemple, pour un chantier qui devrait s’étendre sur une période de 24 mois (02 ans), le DG nommé restera tout ce temps dans ses bureaux provisoires, bénéficiant de salaires mensuels et autres avantages se rapportant à la fonction, à regarder Face book. Un énorme gâchis, quant à cette précipitation ou ces nominations prématurées dépourvues de sens.

On vient de faire avaler aux enseignants grévistes < >; pourquoi alors une telle mesure s’exempte chez cette race de directeurs sus-indiqués ?

Promenez-vous à la VDN-Sacré-coeur, sur la voie la plus à droite, en allant vers la Foire de Dakar, dépassez le restaurant « God Rade », les enseignes des futures universités dont la première pierre a été posée quelque part, sont hautement perchées et bien pimpantes, annonçant des Directions Générales provisoires. Avec bien sûr des Secrétariats.

Rien ne va

Le cas du nouveau « Roi » de la cour nous confirme qu’entre la conquête du pouvoir et la gestion de celui-ci, le fossé est immense. N’ont-ils pas raison ceux qui qualifient le régime en place de tâtonnant? Ce gouvernement, à travers son chapelet de gaspillages sans cause ou raison et d’ignominieuses prises de décisions, aussi structurelles qu’organisationnelles, semble avoir perdu sa boussole.

Le peuple souffre, gémit et pleure à tous les niveaux. Ce qui explique d’ailleurs ce réchauffement voire cette ébullition sociale que nous vivons avec des secteurs comme la Santé, le Transport, la Ferraille, l’Éducation, le Tourisme, le Transport aérien etc…

< >, tel est le sentiment dégagé par des citoyens signataires de la fin du temps de grâce à des nouveaux gouvernants. Qui croient pouvoir diriger ce pays par la langue, par des slogans, des promesses, des accords et engagements non respectés. Dans les régions, les populations attendent toujours.

Il est temps que le pionnier du PSE et ses collaborateurs se refassent, pour ne pas avoir la surprise d’un soir de 2017 ou 2019. D’ailleurs le temps sait bien faire le sien.

Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur
Tel: 77 179 19 38
E-mail : « olympress45@yahoo.fr »

5 COMMENTAIRES
  • meso

    Merci de ta franchise d'analyses le president le plus nul.le plus stupide , le plus traitre, le plus irreflechi. , le. Plus irrespectueux, le president qui joue ses propres au detriment de son peuple.,egocentrique, nechant est un pauvre enrichi il devient mechant. Mefions – nous de ce minable macky que les senegalais ne meritent.

  • bollo niang

    est ban di don kélle genre de personne est tu pour parler comme ça du chef de l'état c'est toi même gui n'a pas de respect vous faites vraiment pitié connard

  • mezeus

    va t faire foutre avc ton président ki n'a même pas le carisme d1 chef du gouvernement

  • Badolo cie Néwdolé

    Wolof néne Tille amna allumette ,tay allé bi lére!

  • osseyni

    Une analyse vraiment pertinente. A lire !

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