L’Economie et Nous : les MOTS qui nous disent nos MAUX

Je crois que je l’ai déjà dit, mais je vais le répéter ; je ne suis pas économiste. Mais, au fait, qui est Économiste sakh ? Celui qui me parle de Keynes, un grand père blanc qui a écrit un livre pour ses petits – enfants, là-bas, côté Soowou, là, où notre soleil se couche, en nous plongeant dans un monde noir d’incertitudes ….économiques ? Ou, celui qui m’a dessiné des plans avec des diagrammes et des tableaux qui ont l’air de hiéroglyphes auxquels, je n’ai rien compris, et qui me dit « Ton fils comprend, nous l’avons bien formé, t’as pas vu comment, il est habillé, il t’expliquera, c’est le Plan qui te rendra heureux sur terre, en travaillant pour mon bonheur » ?
Bon, bref, maintenant, je suis Economiste comme tout le monde, bou kham-khamam matieu, ayant vécu l’Aide au développement, l’Ajustement structurel ( la dévaluation, le plan Sakho-Loum) , l’usine à milliardaires de Gorgui et aujourd’hui, un plan détergent qui soit- disant, a une machine à détecter l’argent qui a des odeurs, nous empêche de détourner en OFF (NAC ?) Ne me dites pas, que je suis pas Économiste.
Je suis même devenu professeur d’Economie.
Voici ma première leçon. Aujourd’hui, je vais vous apprendre les MOTS d’où viennent vos MAUX, comme cela, foo lenn ko guissatti rek, NIALLI LENN ! kham ni, votre malheur se construit.
L’Aide : Dès la fin des années 1940 l’aide financière internationale est reconnue comme une nécessité économique : le développement est un problème de financement (l’épargne intérieure est insuffisante car le revenu est bas). L’aide a des effets pervers qui ont été critiqués, soit parce qu’elle renforce la dépendance, soit parce qu’elle développe l’opportunisme dans une relation de ce type.
L’Ajustement structurel : Volonté des institutions de développement de corriger la structure de l’économie d’un pays (par exemple : échangeables/non échangeables), conditionnant l’octroi d’une assistance financière. Dénoncée comme une mise sous tutelle abusive.
Les Charges récurrentes : Un piège du développement tel que les investissements créent des charges de fonctionnement insurmontables pour le pays. Il faudrait se méfier des investissements à caractère social (éducation, santé) qui ont les charges récurrentes les plus élevées.
La Croissance : Relative au RNB et à l’investissement, la croissance n’est pas (forcément et souvent) le développement.
Projet ou Plan : « Décidé » par le donateur en fonction de sa planification du développement. Subit des coûts importants par son suivi/évaluation.
Trappe à pauvreté : désigne le chômage volontaire issu de l’absence de motivation à travailler des chômeurs, compte tenu de l’assistance dont ils bénéficient.
Souffrance : Délaissée par les théories du développement au profit du bien-être et du bonheur, sauf par des auteurs tels que Popper (qui la dénomme utilité négative) ou Orwell, ou encore les anarchistes ; Louise Michel, par exemple, dénonce la souffrance des travailleurs face au bien-être des bourgeois, « ventrus » et « repus ».
Je vous avoue que, khaw ma wone né Souffrance était un mot éminemment Economique. Des bourgeois « ventrus et repus » ? Thiey !!!
Bon, le cours est suspendu jusqu’à demain, j’ai des photos à visionner, faut que je sois fixé, bougou ma dioum….

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire