« Nous avons deux mois de retard et nous prenons des mesures pour faire face à la situation », a indiqué devant le Parlement le secrétaire général du ministère des Finances, Willard Manungo.
« Nous faisons de notre mieux afin d’apporter un minimum de ressources pour garantir la poursuite des opérations », a-t-il ajouté.
Le Zimbabwe, dont 80% du budget de l’Etat va au paiement des fonctionnaires, peine à sortir du marasme économique. Si la situation n’est plus aussi catastrophique qu’à la fin des années 2000, quand l’hyperinflation avait obligé les autorités à abandonner la monnaie nationale, la croissance reste faible et le chômage élevé.
Le président Robert Mugabe – qui, à 91 ans, est au pouvoir depuis l’indépendance en 1980 -, a en outre tendance à faire fuir les investisseurs, son discours économique étant parfois imprévisible et systématiquement anti-occidental. Une très controversée loi dite d’ »indigénisation » oblige notamment les entreprises étrangères à céder une participation majoritaire dans leurs filiales zimbabwéennes à des partenaires locaux.
laissez Mugabe tranquille… Les africains conscients de leur avenir savent très bien ce qu'il fait pour l'Afrique. ..évitez de relayez les médias mensonges qui veulent le diaboliser comme ils l'ont fait avec kaddafi