Le Sutelec dénonce les abus de pouvoir du Directeur général de Senelec

La Sous-Section du Cap des Biches du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec) a fustigé l’attitude du Dg de la Senelec dans une résolution publiée par Libération. Aussi les travailleurs saluent, l’évolution « positive de la situation du parc de production de Senelec, notamment C3 et C4, le processus de négociation entre les délégués du personnel et la direction générale sur la plate-forme revendicative des travailleurs, nonobstant le dilatoire noté, les multiples violations de la réglementation en matière de gestion des ressources humaines : surtout l’organisation tout azimut de concours interne en violation de l’art 13 de la convention au détriment du personnel expérimenté, mais aussi des Cdd sacrifiés aujourd’hui, l’extinction déguisée des postes vacants dans certaines directions opérationnelles, dont la production».

«La dernière rencontre entre les sous sections Bel Air/Cap des Biches et le directeur de la production sur la plateforme des travailleurs, notamment le forfait des heures supplémentaires», relèvent les syndicalistes. Avant de dénoncer «les abus de pouvoir du Directeur général en violation des dispositions réglementaires pour entrave à l’exercice du travailleur et du délégué du personnel par des actes de coercitions telle que annulation de missions où figure un délégué à défaut de l’en extirper (cas Fatime Diouf Yade du Cap des Biches, Habib Aïdara et Fatou Guèye Ndiaye etc.). A cela s’ajoute «la situation difficile et complexe que vivent les Cdd (précaires) de la Senelec, en somme du terrorisme managérial». Pis, à les en croire, «les conditions très difficiles que vivent les travailleurs de Senelec sont caractérisées par un style de management conçu pour humilier et déshumaniser».

Mais, ladite Section, qui s’est réunie, hier, «félicite les travailleurs pour leur professionnalisme et leur engagement légendaire pour la réussite de la réhabilitation de la tranche 301 et des groupes de c4 et de la préservation de l’outil de travail». Aussi, demandent-ils «au Directeur général de respecter les engagements pris lors de la rencontre tenue au Cfpp le 15 avril 2015 mais aussi d’en venir à la promotion d’une bonne politique de ressources humaines en fixant des quotas de pourvoi des postes par concours, par promotion interne, par embauche de journaliers, etc». Pour ces syndicalistes, «le Directeur général ne peut pas ramer en contre-courant des orientations de Macky Sall en matière de création d’emplois, surtout quand publiquement il annonce des suppressions d’emplois en moyen terme».

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