Le Sames dénonce le retard de l’application des accords

Les membres du Comité national exécutif du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Saems) se sont réunis, pendant deux jours, à Saint-Louis pour réfléchir sur le système sanitaire dans le contexte de la dernière réforme territoriale.

Selon Le Soleil, le système sanitaire souffre des réformes entreprises au cours des dernières années. Les médecins affiliés au Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) en veulent pour preuve les batailles pour le contrôle des conseils d’administration de certains établissements, le refus de quelques collectivités locales de libérer des fonds.

Les membres du Sames ont aussi signalé que des inégalités persistent en matière de couverture sanitaire « et beaucoup de régions du Sénégal restent encore sans pédiatre, réanimateur, cardiologue, alors que le flux des démissions ne peut être comblé par des recrutements », constatent ces médecins.

Malgré ce besoin en médecins, ces derniers continuent de subir l’iniquité de traitement salarial. Cette inégalité est à la base de l’étude sur le système de rémunération des agents de la Fonction publique dont les résultats ont montré que les spécialistes de la santé qui sont de la hiérarchie A spéciale sont très mal rémunérés. Ces syndicalsites pensent aussi que « le ministère de la Fonction publique sabote la mise en œuvre du protocole d’accords en laissant traîner les dossiers administratifs des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes, alors que leur effectif permet d’en faire une gestion très rapide ».

Par la même occasion, les syndicalistes ont affirmé que le ministère de l’Economie et des Finances, malgré l’accord avec le Gouvernement, refuse de payer les prêts d’équipement dus aux médecins nouvellement recrutés. Ils ont laissé entendre que l‘Etat n’est pas dans la perspective de respecter ses engagements malgré toute la volonté et la disponibilité du Sames.

1 COMMENTAIRE
  • OMBRAX

    comment peut-on respecter les professionnels de la santé avec ce drame qui vient de se passer à l’hôpital de pikine.

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