Le Pm confirme à Jamra avoir décaissé un 3e acompte de 130 millions, pour Ama

Le Premier ministre a décaissé un 3e acompte de 130 millions pour les grévistes de la faim de l’ex-Ama-Sénégal. L’information a été relayée par le médiateur de Jamra,, mandaté pour renouer les fils du dialogue entre Ama et l’Etat.

Mame Mactar Guèye, dans un communiqué envoyé à Senego, a indiqu’il a été reçu, le lundi 5 septembre dernier, par le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, qui a consenti un 3e acompte de 130 millions de fcfa, favorisant ainsi la reprise des négociations, devant déboucher sur l’adoption d’un échéancier d’apurement total de la dette.

«L’Agent judiciaire de l’Etat (Aje), Me Antoine Diome, a confirmé à Jamra, ce vendredi 09 courant, que le chèque a déjà été déposé à la Trésorerie général, pour apposition de visa, avant d’être retourné à l’Aje, qui le remettra à son tour à l’avocat, Me Massokhna Kane. Ce 3e acompte viendra ainsi s’ajouter aux 130 millions de francs, déjà disponibles dans le compte Carpa de l’avocat des ex-travailleurs d’Ama », peut lire dans le communiqué.

Les bureaux exécutifs de Jamra et de Mban Gacce expriment leurs gratitudes au Premier ministre, «pour l’humanisme qui a prévalu dans la prise en charge du poignant dossier de ces ex-agents, victimes de la dissolution de leur outil de travail; saluent la pertinence des instructions présidentielles, qui favorisent le règlement à l’amiable de certains dossiers sociaux, en lieu et place des longues, onéreuses et incertaines procédures judiciaires, dont pâtissent souvent les travailleurs».

EnfinJamra et de Mban Gacce , après avoir salué la prise en charge diligente des dossiers de Ama-Sénégal, du Fnpj, de l’Anej, de l’Ajeb et de l’Anama, exhortent les pouvoirs publiques, particulièrement le chef de l’Etat, à poursuivre, avec autant de célérité et d’humanisme, le traitement des autres dossiers de travailleurs déflatés ou compressés, victimes d’entreprises dissoutes, ou ayant périclité pour des raisons économiques; à l’instar de la Sotrac, de la Sias, de Hamo-immobilier, de Sénégal-Airlines, de la Sotiba-Simpafric, de la Socosac, de Transplast ou de Transrail. Sans oublier les «Jambaars», anciens combattants de la guerre du Golfe, qui courent toujours derrière leurs indemnisations.

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