Le bon mec !!!

Il doit bien avoir un homme ou une femme HEUREUX dans ce pays de diambatts et niakhtous ? Cette vallée de larmes, où l’on fait mal, en vous parlant bien.
Un homme qui traverse les malheureuses contingences et vicissitudes que nous imposent nos prétentieux politiciens et leurs mauvais chemins qui nous mènent vers des gouffres, dont, ils n’ont aucun moyen de nous sortir. Ils s’en foutent d’ailleurs. J’ai l’impression que plus, ils font de victimes, mieux, ils se portent.
Je disais donc, qu’il doit bien avoir un homme ou une femme sur lequel glissent ces petits malheurs quotidiens, mais, qui, lui, surfe sur ces hauts et bas, sourire éclatant et humeur au top ?
Waar na fi aam waye ! Quelqu’un qui n’a pas la plainte et la complainte comme refrain. Qui n’accuse pas la société de ses propres turpitudes, de ses incapacités à prendre en charge ses propres besoins. Ceux, vitaux, et ceux qu’il a crées ou que la marche effrénée de la consommation lui a proposés.
Cet homme ne doit pas être ce Sénégalais qui voudrait vivre largement au dessus de ses moyens. Il n’est pas obnubilé par le paraître et le faut-qu’on-me-voit. N’a pas fait de sa vie, un champ de conflits sociaux. Il a refusé aussi d’être enfermé dans les clichés, du genre  »C’est un homme bien » ( Kou bakh kha ngini) ou  »C’est un homme sans cœur (Ki dou nittou daara, kou bonn na ngi ni). Il n’est pas pas aussi, celui à qui, on a voulu faire croire que le mensonge peut prendre le dessus sur la vérité (Fenn bouy défar, mo gueune deugg gouy yakh).
Cet homme, s’il rencontre le diable, il ne lui passera jamais à l’esprit de lui tirer la queue. Il changera de trottoir.
Cet homme, quand, je l’ai cherché, je ne l’ai trouvé que dans la marge. En dehors de la page. Un marginalisé me dit-on.
Mais, on vient de m’en désigner un.Un homme qui semble heureux. Content de son sort.
Je le comprends. Il fait ce qu’il aime, et aime ce qu’il fait.
Heureux Thiamas !