La réorganisation de l’opposition avant le Dialogue national…Par Abdoulaye M. GUISSE*

Le ministre Aly Aly Ngouille Ndiaye en charge de l’interieur et de la sécurité publique et non moins l’organisateur du processus électoral vient de jeter les bases d’un dialogue national pour asseoir des élections présidentielles crédibles et dénuées de triches et hold up comme ce fut les législatives passées qui viennent de nous installer une 13ème legislature sur commande à la fois  illégale et illégitime.
En somme, le Ministre Aly Ngouille Ndiaye est simplement qu’on le veuille ou non le doublon de Macky Sall Président de l’APR.
Mais j ‘ai la certitude de la fidélité et de l’engagement de l’homme pour l’applicabilité à 100% de sa feuille de route vers le SOMMET.
Les présidentielles de 2019 doivent se jouer et non se négocier .

Actuellement elles se négocient dans un rythme de guerre froide et qui nous tire inéluctablement vers une coexistence négociée.
Oui , bien sûr ces élections se négocient actuellement et les facteurs, plus que des  indicateurs, sont là et visibles.
je sais comment nous sommes arrivés à 47 listes et je sais également combien de candidats nous seront servis à table en 2019.
Macky Sall a défini déjà les règles du jeu électoral et le banc d’essai a été les législatives où le score est totalement commandité .
Il n ‘y avait pas d’élections diront certains après avoir répondu présents à l’installation d’une assemblée qui découle d’une non élection: Quel paradoxe ?

Je ne reconnais pas cette assemblée nationale et je n’accepte point d’être un témoin impuissant devant la négociation de notre  avenir politique et la confiscation de l’expression populaire , par sa non participation à des consultations qui nous ont coûtées trop chères. Le nouveau gouvernement du président Sall est une équipe électorale, prêt à porter facile à remporter 2019.

Que faire devant une situation sans précédent dans un contexte politique qui appelle à une nécessité de dialogue nationale ? S’unir ou périr. La réorganisation de l’opposition avant le dialogue national est une exigence de l’heure.
J ‘ai toujours pensé qu’il est plus difficile de faire la paix que de faire la guerre. Il est aussi plus facile de se diviser que de s’unir.
A 15 mois des présidentielles, le dialogue sur les règles du jeu universel est une urgence mais la réorganisation de l’opposition est une exigence de l’heure.
*Le Président Parti politique

Mcss Fulla Ak Fayda

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