« La refondation d’une république pour faire face à une certaine opposition de la rue… »

La refondation d’une république pour faire face à une certaine opposition de la rue qui tient son ascension seulement par le fait d’un procès symbolique du pouvoir.

Au Sénégal, nous sommes arrivés à une inversion de la loi du nombre au jeu de rôles avec une opposition menée par Ousmane Sonko symbole de la minorité, ne participant pas au pouvoir qui entend en contester l’exercice du pouvoir dans la rue, son discours ne se réduit plus aux catégories traditionnelles du droit, à la seule relation entre le pouvoir exécutif, législatif et ses administrés, non plus à une simple question de partis politiques, ou de forces parlementaires.

Pour le principal parti de l’opposition Yewwi Askan Wi après avoir orchestré les violences de mars 2021 qui ont fait une douzaine de morts, il considère la rue comme le lieu d’un rapport particulier au pouvoir, un élément clé de sa stratégie dont le but ultime est la destruction de la République.

Les Sénégalais s’offusquent tous les jours de l’exacerbation de la violence dans les propos de l’opposition qui se fait valoir d’une certaine légitimé de la rue, pour conférer à Ousmane Sonko le droit d’insulter tout sur son passage, la justice , les gouverneurs, les préfets, les forces de l’ordre et de pouvoir se mettre face à la presse nationale et internationale pour faire entendre à qui veut le savoir qu’il ne boxe pas dans la « même catégorie » que les membres du parti au pouvoir dans une compétition interne, que son seul « alter ego est le président Macky Sall ».

Face à cette subversion révolutionnaire ou l’anti pouvoir cherche à construire des zones d’autonomie par rapport à l’État il devient nécessaire pour le pouvoir politique de
construire un guêpier pour tous les mouvements dissidents et de maintenir l’ordre social tout entier.

Dès lors, pour ne plus continuer d’avoir face à cette opposition le président Macky Sall en personne, il demeure important pour la défense de la république à l’instar du Président Abdou Diouf qui avait nommé Djibo Leyti Kâ, Ministre de l’Intérieur en 1993 dans une période trouble du Sénégal, de penser à une personnalité républicaine

convaincu un homme courageux, généreux, qui de par sa loyauté et sa fidélité inconditionnelle au chef de l’Etat a toujours été en première ligne pour porter la réplique à l’opposition.

Ce choix légitime pourrait porter sur le Golden Boy de la scène politique, le lion blanc, capable d’enclencher une dynamique de rassemblement de la jeunesse par-delà des identités fortes de l’APR originel, les clivages sociaux, les appartenances religieuses, politiques, idéologiques ou culturelles.

Le Golden boy de la politique sénégalaise, ferait très mal à l’opposition, au regard de l’énorme travail qu’il pourrait abattre, des moyens politiques dont il dispose et des soutiens d’un réseau de personnalités mondiales dont lui seul a le secret.

Aujourd’hui l’APR, la mouvance présidentielle et les Sénégalais sont en attente d’une personnalité capable de relever le défi de la rue pour permettre au président Macky Sall de se concentrer sur la finalisation des projets structurants pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035 qui doivent augurer d’un espoir renouvelé, avec un dirigeant qui a une seule ambition de permettre à chaque sénégalais de s’épanouir, d’assurer et d’assumer son destin personnel.

Par Abdoul Aziz Thiaw

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