Khalifa Sall, candidat à la prochaine Présidentielle. Pétrole toxique, la Lsdh porte plainte. Points sur l’actu de ce dimanche sur Senego

Khalifa Sall, candidat à la prochaine Présidentielle. Ça y est ! Khalifa Sall a pris son destin en main. Le maire de Dakar est sur les starting-blocks pour la Présidentielle de 2019. L’annonce a été faite, hier samedi à la Médina, lors du premier conseil national du mouvement « And dollel Khalifa Sall » (Adk) transformé en cérémonie d’investiture. Conseil auquel s’est absenté l’intéressé.

 Cette rencontre, qui a regroupé plus de 500 délégués venant des 45 départements du Sénégal et de la diaspora,  été également l’occasion de tancer le régime de Macky Sall.

Babacar Diop, coordonnateur de Adk, « un mouvement qui n’a rien à voir avec le Parti socialiste », a souligné que l’investiture de leur camarade est une « demande sociale ».

« On n’a pas besoin d’attendre  Khalifa pour qu’il accepte cette investiture. Khalifa n’est demandeur en rien. Ce sont des Sénégalais qui ont eu cette conviction, qui ont pris cet engagement de le faire », clarifie-t-il face à la presse. D’ailleurs, poursuit-il, « Khalifa n’a ni financé ni organisé, encore  ni initié cette rencontre ». 

Pétrole toxique: Me Assane Dioma Ndiaye porte plainte. Suite aux révélations de l’Ong  Public Eyes de Suisse relatives au pétrole toxique vendu au Sénégal, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) va déposer une plainte demain lundi auprès du Doyen des juges près le Tribunal de grande instance de Dakar. 

Selon Me Assane Dioma Ndiaye, « les dits produits contiennent 378 fois plus de Souffre que les normes Européennes. Les sociétés mises en cause soutiennent qu’elles se sont conformées aux normes africaines et qualités africaines ». 

« Devrait on, sous le prétexte d’un cadre légal infra protecteur mettre en danger des millions de personnes au nom d un trafic hyper lucratif ? En quoi devrait-il y avoir de normes discriminatoires en matière de santé des personnes ? », s’interroge le droit de l’hommiste. 

Les autorités sénégalaises légiférant dans ce secteur sont également dans le collimateur de  Me Assane Dioma Ndiaye si toutefois leur implication dans la vente de ce carburant toxique est avérée. Et dans un premier,  l’Ong Public Eyes sera entendue pour qu’il fournisse davantage d’éléments sur la traçabilité de ses prélèvements au Sénégal. 

De grandes empoignades en perspective devant la justice!