« Karim Wade : La cause d’états d’âmes confondus », Par Elhadj Yvon Mbaye Journaliste-formateur

Nous avons un pays riche en tout. Un terroir où les sociologues et les experts en Sciences Politiques ne manqueront jamais de thèmes à développer. Les péripéties inhérentes à l’élargissement de Karim Meïssa Wade en sont plus qu’illustratives.

Aujourd’hui, les parents, partisans, fans et autres proches de l’ex-détenu le plus célèbre du Sénégal, baignent dans un océan de joie et d’ouf de soulagement. Au même moment, autour d’un dénominateur commun — la libération de Wade-fils — , d’autres citoyens, certainement animés d’une expression antinomique à cette actualité, s’égosillent dans un débit de frustrations injustifiées. Une autre frange parmi nous également, irritée et haineuse face à cette prérogative discrétionnaire du « Roi » de la Cour, fait du sien.

Encore Idrissa Seck !

Il est vrai, quand on est diplômé de l’Académie Politique du Pape du Sopi, on ne cessera jamais de se faire entendre. Idy, comme l’appellent ses intimes, s’est servi, himself, pendant longtemps de l’enfer carcéral de Karim Wade, comme un cheval de bataille contre le pouvoir apériste.  » C’est une détention arbitraire  » fut sa symphonie préférée. Mais, aujourd’hui, l’histoire nous révèle que ceci n’était qu’un bluff politique.

Durant l’absence du fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, la station de leader-ship de l’opposition sénégalaise devait logiquement revenir au Président du Conseil Départemental de Thiès. Parcours et intelligence politique, une communication d’appoint, un parti  » Rewmi » qui n’a jamais abandonné le combat… Tous les ingrédients pour le profil voulu d’un futur meneur et guide de ceux qui font face au régime en place.

Hélas ! Un tel projet poussa son dernier soupir, dans la nuit du 23 au 24 Juin 2016. Karim Meïssa Wade huma l’air de la liberté. Ce qui frustra jusqu’aux derniers battements de cœur, l’ex-Premier Ministre de Wade. Et comme perdu dans un tourbillon sans fin, Idy ne pouvait entendre et voir un tel développement politico-judiciaire. Alors, l’actuel pouvoir, le Pds et ses alliés, devinrent immédiatement ses ennemis politiques, qui essuyèrent des vertes et pas mûres. Dans un langage frisant à la limite l’insolence verbale, Idrissa Seck a poussé le bouchon très loin, en injuriant le premier des citoyens du pays. Ce n’est ni un droit, encore moins, une élégance républicaine.

De La Météo-politique

Par les temps qui courent, la liberté de Karim a vraiment engendré d’autres donnes et sentiments de la part de la classe politique. Si Mtre Adama Guéye et ses partisans durcissent le ton, Ndoye de la Ld et ses jallarbistes soufflent le chaud et le froid. Idem le Pit où Maguette Thiam et Ibrahime Sène sont politiquement incolores et inodores. On y va avec toutes les hypothèses et spéculations. N’oublions pas ces adeptes de la bouche bée. Contrairement à  » Rewmi « où le patron en chef ressurgit, une fois encore, dans une dynamique frontale contre le régime en place. Et de surcroît, contre Karim Meïssa Wade qui semble, naturellement et sans autre forme de procès, chiper la plus haute marche du podium de notre opposition.

Sacré Idrissa Seck !

Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur
Tel : 77 179 19 38
E-mail : olympress45@yahoo.fr

2 COMMENTAIRES
  • DSK

    Idy la sortis de Karim ne l’arrange pas ,comme il se dit qu’il sera le 4 président ,un rand qui lui à échapper, ses chances sont maigre pour être donc le 5 ém président ,avec la sortis de Karim, il est cotre le mur, c pour ça il es troublé,

  • Amady Bassoum

    Bien vu Yvon k héritage a divise la famille toute cette guerre entre libéraux c est dommage

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