Karim Wade, « Jack Bauer », en route vers 2017 ?

Avocat de l’État dans le procès de la traque des biens mal acquis, Me El Hadji Diouf, connu pour son impertinence, son indépendance d’esprit et sa liberté de ton, met les pieds dans le plat et demande la libération de Karim Wade, l’un des rares dignitaires du magistère de Me Abdoulaye Wade toujours détenu en prison pour enrichissement illicite.

Coup de tonnerre dans le ciel serein du landerneau politique sénégalais. Cette sortie inattendue du tonitruant avocat nous offre l’opportunité de lever un coin du voile sur la personnalité de Karim Wade, détesté hier et adulé aujourd’hui par des franges importantes de la population.

Qui est cet homme qui fait l’actualité dans notre pays ? Brillant, sympathique et organisé pour les uns, cynique, ambitieux et froid, pour les autres, la personnalité de Karim Meïssa Wade ne cesse de diviser les Sénégalais depuis que son père a décidé de lui confier la Présidence du Conseil de Surveillance de l’Anoci, en juin 2004. Pourtant, ses proches sont formels : «Karim Wade n’a rien du fils à papa décrit à longueur de colonnes dans les journaux».

Un de ses amis raconte cette anecdote : «Un soir, Aly Bongo, alors ministre dans le Gouvernement de son père, qui le raccompagnait à la suite d’un dîner dans un restaurant parisien, a été surpris de le voir ouvrir la portière d’une Smart, cette toute petite voiture sortie pour la première fois en 1997 des usines du constructeur allemand Mercedes-Benz. Il s’est alors exclamé : « Karim, ne me dis pas que c’est ça ta voiture ! »». «Eh bien oui, cher ami», répond Karim Wade devant un Aly Bongo médusé.

Cet épisode illustre bien la personnalité de ce banquier d’affaires, titulaire d’un Diplôme d’études spécialisées en finance, qui travaillait jusqu’en février 2003 à la Banque d’Affaires « UBS Investment », anciennement « SG Warburg ». Responsable au sein du département « Corporate Finance pour les régions Afrique et Moyen Orient, il a conseillé de nombreux pays en Afrique » (Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Guinée Équatoriale, Mozambique et Nigeria), notamment dans des opérations de privatisation ou de restructuration d’entreprises publiques. Tout juste avant de rentrer au Sénégal, au début de l’année 2003, Karim Wade et ses équipes avaient structuré et mobilisé plus de 2.500 milliards de Fcfa pour le financement de deux pays du Golfe de Guinée.

Peut-être grisé par ses succès, l’enfant prodige, revenu au pays et nommé Conseiller Spécial du Président de la République, s’est très vite intéressé à l’agenda, aux nominations et communication de son père de Président, «au point d’influencer toutes ses décisions», selon ses détracteurs. L’image de Karim Wade derrière Macky Sall, qui venait juste d’être nommé Premier ministre du Sénégal, en remplacement d’Idrissa Seck, au mois d’avril 2004, est restée dans les mémoires. L’idylle entre les deux hommes a duré jusqu’à l’arrivée de Macky Sall à la tête de l’Assemblée nationale. Une fois l’ancien PM installé au perchoir, leur relation tourna rapidement à l’aigre, suite à la convocation de Karim Wade devant la représentation nationale pour s’expliquer sur la gestion des fonds de l’Anoci.

Toutefois, contrairement à une information largement répandue, ce n’est pas Karim Wade qui a pris l’initiative de refuser de répondre à la convocation de Macky Sall. Bien au contraire ! Confidence d’un fonctionnaire qui a vécu de près cette affaire : «Dès que Karim a reçu la convocation de l’Assemblée nationale, il a réuni ses principaux conseillers en leur demandant de préparer tous les dossiers pour être prêts à déférer à la convocation du Parlement, dans les 48 heures». Malheureusement, des députés de la majorité, qui avaient vu dans cette décision de Macky Sall une occasion de se débarrasser de lui, se sont empressés d’aller expliquer au Président Wade que Macky Sall voulait piéger son fils en instrumentalisant quelques parlementaires qui poseraient des questions en langue nationale wolof au président du Conseil de Surveillance de l’Anoci. On connaît la suite de l’histoire.

Doté d’une incroyable force de travail, Karim Wade passait plus de 16 heures dans son bureau du 16ème étage de l’immeuble Tamaro, au point d’être surnommé par ses collaborateurs « Jack Bauer », du nom du héros de la célèbre série américaine, «24 heures chrono». Ses ex-collaborateurs de l’Anoci et du Ministère du «Ciel et de la Terre» louent son esprit d’efficacité et son pragmatisme. Témoignage d’un cadre de la Senelec qui a travaillé avec lui dans le cadre de la mise en œuvre du plan Takkal : «Au bout de trois mois, il en savait presque autant que nous sur les questions énergétiques, et ses questions étaient si précises que certains de nos collègues redoutaient les réunions hebdomadaires de coordination qu’il présidait au Ministère».

Un prisonnier peu ordinaire

Incarcéré depuis avril 2013 à la prison de Rebeuss, l’ex-ministre du «Ciel et de la Terre» passe son temps entre la lecture de «xaïssades» (poème de son guide religieux, Cheikh Ahmadou Bamba), le sport, la rédaction du programme qu’il compte proposer aux Sénégalais à la prochaine Présidentielle, à laquelle il est plus que jamais convaincu de participer, quelle que soit la date retenue, et l’apprentissage accéléré du wolof. À cet égard, un marabout Mbacké-Mbacké, qui lui rend visite régulièrement dans sa prison, se dit émerveillé par les progrès réalisés par Karim. «Au début, il était engourdi lorsque je commençais à lui parler wolof. Mais aujourd’hui, c’est lui même qui engage la conversation» dans la langue de Kocc Barma, confie le chef religieux.

Fervent disciple mouride, l’attachement de Karim Wade à son guide spirituel Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, qui le lui rend bien, ne souffre d’aucune ambigüité. L’épreuve qu’il vit avec dignité renforce sa foi en Dieu et au vénéré fondateur du Mouridisme, Cheikhoul Khadim.

D’autres mettent l’accent sur la résilience hors norme dont il a fait montre, depuis trois ans qu’il est détenu. En effet, dans l’histoire politique récente du Sénégal, force est de reconnaître que c’est la première fois qu’un homme politique soit détenu aussi longtemps, sans demander un transfert au pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec pour une maladie avérée ou imaginaire.

Accusé d’être un Français par ses adversaires politiques, dont certains lui dénient même le droit de se présenter à la Présidentielle, Karim Wade a pourtant toujours eu des relations heurtées avec les autorités du pays d’origine de sa mère, Viviane Vert. On se souvient de cette passe d’armes avec l’ex-ambassadeur de France au Sénégal, Jean Christophe Ruffin, lors d’un déjeuner avec les ambassadeurs de l’Union Européenne. Un participant à ce fameux déjeuner raconte : «Lorsque Karim a été interpellé par M. Ruffin sur la rationalité économique de l’implantation de la cimenterie Dangote au Sénégal, il a tout de suite répondu : « Monsieur Ruffin, si vos amis ne baissent pas les prix, ce ne seront pas trois, mais quatre cimenteries que vous verrez bientôt ». Le seul principe qui guide notre action dans ce domaine, c’est l’intérêt du consommateur sénégalais».

Cette intransigeance dans la défense des intérêts de son pays lui vaudra d’autres inimitiés, d’une part, des autorités françaises et occidentales en général, irritées de voir la place de plus en plus importante prise par les investisseurs arabes et asiatiques dans l’économie sénégalaise et, d’autre part, des autorités marocaines et belges, mécontentes de la décision de l’ancien «Ministre du Ciel» de renégocier les droits de trafic concédés aux compagnies aériennes « Brussels Airlines » et « Royal Air Maroc ».

Dakar, un hub pour les conférences internationales

C’est d’ailleurs pourquoi ses partisans se demandent qui de Macky Sall ou de Karim Wade est le plus intraitable, quand il s’agit de défendre les intérêts du Sénégal, par rapport aux intérêts français. Ils estiment qu’en quatre ans, Karim Wade, simple ministre, a fait beaucoup pour le Sénégal. Pour étayer leur affirmation, ils rappellent que leur poulain a radicalement changé le visage de Dakar, en y menant un important programme de construction d’infrastructures routières et hôtelières, qui font aujourd’hui de la capitale sénégalaise un hub pour les conférences internationales. Et ses adversaires ne peuvent même plus invoquer le coût exorbitant de ces infrastructures, quand on sait que la seule autoroute Ila Touba du Président Macky coûtera environ 400 milliards de Fcfa.

Même sur le terrain de la transparence, où Karim Wade a été souvent mis en cause, ils se disent prêts à soutenir la comparaison en indiquant que si Macky Sall prône la bonne gouvernance, Karim a donné la preuve de son attachement à la transparence. Aussi bien à l’Anoci qu’au Ministère, disent-ils, Karim a conduit ses chantiers, conformément aux règles et dispositions en vigueur et, plus particulièrement, des Codes des marchés publics de l’Administration, alors que Macky Sall a réalisé sa seule infrastructure (Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio) et lancé son plus grand projet (autoroute Ila Touba), en recourant à des marchés de gré à gré.

Ce n’est pas un hasard, concluent-ils, si tout au long de son procès, pas une seule fois sa gestion à l’Anoci ou au Ministère n’a été mise en cause. Du reste, un des avocats de l’État dans la procédure qui a été initiée contre lui devant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (Crei), Maître El Hadji Diouf, en l’occurrence, a admis que Karim Wade n’avait détourné aucun centime des caisses du Trésor Public.

Enfin, dans le domaine de l’énergie, à peine 10 mois après avoir été nommé à la tête de ce département sensible, Karim Wade avait permis à la Senelec de passer de déficits de l’ordre de 200 Mégas Watts à des marges de 80 à 120 Mégas Watts.

Sorti de son procès po(Regardsur enrichissement illicite avec la conviction d’avoir gagné la bataille de l’opinion, Karim Wade sera-t-il en mesure de transformer cet essai en prenant sa revanche sur son ex-frère ? Rien n’est moins sûr. Mais, à défaut de déloger lui-même Macky Sall d’un Palais qu’il connaît bien, Karim Wade peut incontestablement contribuer à faire battre l’actuel locataire de l’avenue Roume à la prochaine Présidentielle.

Le Président Macky Sall va-t-il le gracier après que la justice ait dit le droit ?

Privé de ses enfants, orphelins de leur mère, Karim Wade, candidat désigné du Pds, ne mérite-t-il pas aujourd’hui la clémence du président de la République? Les deux frères ennemis se retrouveront-ils un jour ? S’entendront-ils sur l’essentiel, en leaders politiques avertis, pour pérenniser l’œuvre de Me Wade et maintenir le Libéralisme au pouvoir pendant 50 ans, une prophétie du Pape du Sopi ? Ces questions qui agitent le landerneau politique plongent tous les observateurs dans une forêt de points d’interrogation.

Regards au Quotidien

50 COMMENTAIRES
  • verite

    BOUKO MACKY DI BAYI REEEK
    KARIM WADA DOUMAKO 2017

    • Sam le pirate

      🙁 Voilà un autre journaliste corrompu qui s'aventure à encore tresser des lauriers à notre Ali Baba national,Karim Meissa.Je ne vois pas comment notre constitution s'abaisser jusqu'à laisser ce grand voleur concourir à la présidentielle. 🙁

  • guediawaye
  • olddiagne

    Vs avez tout dit Karim mofi nek

  • xam xamb

    dengay doul karim dou am dara domou kharam bou mag la

  • Fan's

    Macky dou dara dafa warou rek nda danouko ba ndakh dou roypu kay ndakh ak doyadem rek bilakhi

  • cherifo

    xam xamb yoy yay domou haram

  • meso

    KARIM MEISSA WADE PRESIDENT! !!!" ,IL A TOUS LES TALENTS POUR DEVELOPPER LE SENEGAL. LE SENEGAL ENTRE SES MAINS, SI LES SENEGALAIS VEULENT SORTIR DE LA MISERE.

  • dam
  • SIDY

    Qu'on se dise la vérité, Karim WADE est le seul à pouvoir poser des problèmes à Macky . Après, est-il capable de diriger notre pays …?

  • cherifo

    meso diarama diarama merci

  • Fan's

    Macky ay gaff la def khana mano saf senegaleyi me mano safo kene lo lall mou diourthiow

  • Fan's

    Karim rek lanou wakh ndakh bayba dom dia

  • tall

    karim predident

  • ngum

    karim Wade est très capable de gérer le Sénégal et de changer beaucoup de choses dans notre pays tous les grands projets de wade père et ses réalisations viennent de karim Wade. mais malheureusement au sénégal on ne connaît la personne lorsqu'il est parti. on a fait des erreurs en votants pour macky mais esseyons de réparé cette erreurs je crois que c'est pas tard on peut se rattraper en 2017 en mettant ce plebiciteur de gordjigeen dehors avec macky rien ne va il a montré sa capacité au sénégalais

  • seydou

    karime laniou wakh mo fi neck

  • diawling

    karim meissa wade,macky dala ragal.

  • wade

    Ho oui construire le senegal comme les tunnels là! !!!

  • faye sall

    Karim entant que ministre il a fait mieux que macky entant que président 3ans de pouvoir une seule centre

  • wahdeug
  • mamadou bigbeuzz

    la dinasti na pa sa place au senegal

  • mamadou bigbeuzz

    la dinasti na pa sa place au senegal

  • lodo ndar

    pourquoi se perdre dans des guerres de personnes,qui n'ont rien apporte au pays au cours de ces 3 dernieres annees.macky n'a qu'a se resaisir en liberant wade fils.

  • joe

    apr sagua rek ligueye tousse

  • education

    li Da fa rouslou ci derou Senegal sakh bilahi diap Domou diamoure ndakh rien Mais noooo yallah nelawoul geumoul ta dou faye wakhi kesse di bayi dieuf ok karim limou defal senegal yep mo takhit yallah sounou borome dinako defal ndame inchallah ta nak mome momou di karim lagnou wakh de karim lagnou wakh mani toumal nit bakhoul toujour yallah dakoy yeketi rek maky limou fi def dara bamou done president va legi karim ak donouk ministrame rek mo mane ngourou maky sall ak Anne yimoufi def yep ppppfffff

  • max

    En tout cas je confirme ce qui est dit concernant la prompte maitrise du domaine de l'electricité jai suivi le debat sur la rts1 ou karim meme etai linvite d oumar ngingue en effet tou au long du debat karim a ete hyper pertinent vraimen il m'a sedui je passai e chak jour j lecoutai a nouveau allez sur youtube vous verrez vous meme .karim c une tete bien remplie sa coloboration avc macky apporterait bcp au senegal

  • ive

    au depard on avait des doutes ,mais acctuellement tout le monde sait que l'etat ne nous a montré des preuves suffisantes pour le condaner ; donc ya des millions de senegalais qui sont derriere lui et qui le soutiennent , nous ne somment pas tous des méchants cas meme.

  • Anonyme
  • Ken beugoul

    karim une tête bien remplie?c'est vous qui avez des têtes vides je me demande sincèrement quel sénégalais voterez pour karim.khana legui la donne karim meissa wade ça femme est morte de chagrin parckel la trouver entrain de faire l'amour avec son pilote vous avez déjà oublié?

  • Alphadio
  • goundiam

    dites à Macky de libérer Karim Wade le monde entier a besoin de lui
    il n'aura pas le bonheur en laissant Karim en prison
    Senghor a voulu détruire Mamadou Dia et il l' a regretté toute sa vie
    ses proches ne sont pas en train de lui donner de bons conseils

  • bbbfff2017

    C est pas un journaliste corrompu mais tout ce qu il dit c est vrais, une seule personne que voit qui peut nous sortir dans ce pétrin c est Karim c est homme ambitieux travailleur, pour l emprisonment c est purement politique même eux ils savent ça.Libère le inchala le Sénégal connaîtra la misère que de ses souvenirs

  • Papefamara

    Il n est même pas capable de gagner dans son propre bureau de vote avec tout la puissance que son père lui donner karim n est qu un voleur de luxe vous perdre votre temps si vous voulez faire partir MAKY aller chercher idrissa SECK celui la même que karim a voulu détruire les gas votre karim a fait bcs de mal a des honnête citoyen bara Tall idrissa SECK et j en passe le seule mérite de KARIME c d être le fils de WADE

  • deug deug
  • NDIAMBAL

    JE ROIS QUE CHACUN PEUT DONNER SON POINT DE VUE DANS LE RESPECT ET LA CORRECTION INSULTER NE GRANDIT PERSONNE

  • om

    karim wade futur president inchalla

  • om

    no vogliamo di maky faye basta

  • keuf

    En route vers 2017 pour une cuisante raclée pire que celle infligée à son père en 2012.

  • horacio

    Wayé douko nék mouk parce que c'est le peuple qui élit et ce peuple à qui il a fait beaucoup de tort est tout à fait satisfait du sort qui lui est déjà réservé.

  • keuf

    Les sénégalais l’ont connu au lendemain de la victoire de son père en 2000. En effet, Abdoulaye WADE fut porté à la magistrature suprême par les sénégalais avec beaucoup d’espoirs.

    Durant les premiers mois de sa gouvernance, auguraient des lendemains meilleurs pour le Sénégal et une amélioration des conditions de vie des sénégalais. Mais malheureusement, Wade père avait pris l’option de se départir de ses alliés qui avaient combattus avec lui au deuxieme tour. Ainsi, ils sont tous chassés du gouvernement pour céder la place aux jeunes libéraux qui devront désormais gérer les affaires de la cité. Après quelques années, Karim WADE fit son apparition dans le gouvernement avec plus de quatre ministères stratégiques que son père lui confia au moment, ou ,de valeureux fils du pays ,très compétents peinent à trouver leur premier emploi.

    C’est le début d’une bamboula inqualifiable. Avant même d’atterrir dans le gouvernement, Il effectuait de fréquentes navettes entre Londres et Dakar, puis décide en 2002 de s’installer au Sénégal pour travailler dans l’administration de son père. Il est nommé conseiller personnel du président de la République, chargé de la mise en œuvre de grands projets, tels que le futur Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) prévu à Diass, la restructuration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) ou la mise en place d’une zone économique spéciale intégrée dans la capitale, devenant ainsi son homme de confiance, son expert financier, son watchdog – selon la formule d’Abdoulaye Wade lui-même. Pendant cette période, c’est-à-dire avant son entrée dans le gouvernement, il a su profité de son expérience de banquier pour faire d’importants placements dans les paradis fiscaux pour s’assurer lui et sa famille à une retraite dorée au moment ou les sénégalais sont dans l’attente d’une atténuation de leurs nombreuses souffrances. Pendant 7 ans, il a réussi à sécuriser toute la fortune qui devra tenir en vie sa famille pendant plusieurs années. En juin 2004, il est nommé président de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (ANOCI) avec pour mission de préparer et d’organiser le onzième sommet de l’OCI devant réunir quatre ans plus tard à Dakar les responsables de 57 pays musulmans avec un budget de plus de 432 milliards.

    Ce fut l’occasion rêvée pour renflouer davantage les comptes de la famille par de nombreuses surfacturations opérées sur les chantiers de l’ANOCI. En effet les 7 km de route qui étaient facturés à 22 milliards de FCFA ont finalement couté 40 milliards 28 millions de FCFA sans compter les travaux d’embellissement qui ont couté 623 millions de FCFA au contribuable sénégalais avec des cocotiers à 1 million de FCA l’unité. Pour la réception des invités, un bateau dénommé « LA MUCISA » a été pris en location pour un cout de 3 milliards en seulement 15 jours. Cette manne financière a été directement puisée dans les caisses du port autonome de Dakar sans l’aval du conseil d’administration. En 2009, après qu’il fut nommé ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, il avait en charge le fameux PLAN TAKKAL ou il a, entre 2011 et 2012, dépensé 120 milliards FCfa en combustible et 30 milliards FCfa pour la location de groupes électrogènes au détriment des investissements structurels attendus. Aussi, en 2011, le fonds a emprunté auprès de la Banque atlantique du Sénégal, un montant de 34 milliards FCfa qu’il a rétrocédés à la Senelec aux conditions de l’emprunt, pour lui permettre d’apurer ses arriérés vis-à-vis de la Sar et de la Société International trading oil and commodities (Itoc). A cette occasion, des frais et commissions de 815 millions FCfa ont été prélevés au bénéfice de la banque et du «Conseiller financier et lead arrangeur Blackpearl Finance», d’autant que le Commissaire aux Comptes du fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie avait contesté le bien-fondé de ces frais et commissions en estimant que l’intervention d’un conseiller financier n’était pas nécessaire dans l’opération. Notons aussi qu’en 2007, sous la conduite de Karim WADE, l’Etat du Sénégal signait un contrat à un prix initial de construction estimé à 349 479 101 euros (environ 230 milliards de FCfa) pour la construction de l’aéroport international Blaise Diagne. Avant même de sortir de terre, le projet a déjà englouti plus de 500 milliards de FCfa du contribuable sénégalais par un troublant jeu d’avenants. Scandaleux ! C’est un gouffre à milliards. Un monstre financier qui s’est nourri des deniers publics sénégalais. Sans scrupule, avec voracité. Signé le 3 avril 2007, le contrat de construction, clé en main, d’un nouvel aéroport d’envergure avec le groupe Saudi Bin Ladin, au titre de crédits consentis d’abord auprès de Bnp Paribas et ensuite auprès de 8 institutions financières (Afdb, Afd, Idb, Idc, Sfd, Boad, Icf Debt Pool Llp, Opec Fund), risque aujourd’hui de coûter au Sénégal la peau des fesses par la faute du fils de Wade. Je voudrais aussi vous rappeler que Karim WADE avait à sa disposition un jet privé pour assurer ses déplacements à l’étranger et le tout payé encore parle contribuable sénégalais. Donc, au moment ou les sénégalais peinaient à joindre las deux bouts, au moment ou les coupures intempestives d’électricité avaient fini de sortir les sénégalais de leur gonds d’où les émeutes de l’électricité, au moment ou la flambée des prix des denrées de première nécessité avait plongé les sénégalais dans une souffrance accrue, au moment ou les travailleurs de la défunte compagnie Air Sénégal International se sont retrouvés au chômage à cause de sa faute, Karim WADE roulait sur des milliards du contribuable sénégalais. Le peuple ne peut avoir plus grand ennemi que le fils de Wade qui avait reçu les éloges de son père qui lui disait que « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ». Bien sur il a bien travaillé parce qu’il a réussi à sécuriser le butin familiale qui servira à plus de 10 générations de la dynastie WADE pendant que la majorité des sénégalais vit en dessous du seuil de pauvreté. Sénégalaises, sénégalais, chers compatriotes, l’impunité doit être bannie de ce pays si on veut vraiment atteindre l’émergence. Rien ne peut autoriser la mise en liberté de Karim Wade si on prend on compte tout le préjudice évalué à des centaines de milliards qu’il a causé aux sénégalais. Sa place véritable, est en prison jusqu’à ce qu’il accepte de rendre aux sénégalais leurs deniers qu’il a détournés.

  • fa

    Tu dis k les senegalais l'ont connu au lendemain du pouvoir de son pere et dis nous quand est ce que nous avons connu votre macky au moins avant karim etai un cadre banquier en suisse et en angleterre et toi dis que fesait ton macky avant may lath may lath dong

  • fa

    Tu dis k les senegalais l'on connu au lendemain du pouvoir de son pere et dis nous quand est ce que nous avons connu votre macky au moins avant karim etai un cadre banquier en suisse et en angleterre et toi dis que fesait ton macky avant may lath may lath dong

  • thiim

    keuf kagne nga kgam adama faye kagne nga kham manssour faye kagne nga kham seydoungueye kagne nga kham boun abdalah diom kagne nga kham mimi toure way doul way karime kagne bi nga ware kham rek ngako kham mais dis sil est competant oui ou non

  • DIALLO

    le président le plus courageux des nés après les indépendances se sera le KARI MEISSA WADE le sauveur du sénégal aut détriment de macky qui sous la tutelle de Francois Hollande .KARIM LES JEUNES SENEGAL PATRIOTES VS TENDENT LEURS MAINS POUR LEUR AVENIR .

  • titi

    kARIM, le plus grand voleur de tous les temps ne sera jamais président de ce pays.
    1. KArim ne peut même pas être candidat car il a un casier judiciaire chargé;
    2. Karim est français
    3. Karim est un nullard
    4. les sénégalais n'ont pas oublié, les enfants d'autrui tués par Abdoulaye Wade pour pouvoir mettre Karim a la tête du sénégal
    5. les enfants d'autrui chassés ou emprisonnés par wade

    Karim qui n'a pas pu gagné son propre bureau de vote ne peut pas gagné le Sénégal. Ceux qui court derrière lui, C pour se remplir les poches car ils savent que l'homme est immensement riche des multiples larçins qu'il a commis dans ce pays, le port, l'aéroport, l'autoroute à péage dont il continue à récolter les royalties…
    Bref ce yambar ne peut pas nous diriger.

  • mrsy

    karim wade et procien precident du senegal il lomeritte

  • ndiaye

    soko bayie mo domala molo gana takaw fouf

  • vito

    je remercie tout dabord khadim rassoul radi yallahou et karim sache que beaucoup douter de son foi envers serigne touba et maintenant preparons nous a son arriver au pouvoir inchalla ca se fera.moi personnellement je me doute jamais k ca viendra tot ou tard.en prison il a maitrise le woloff et les khassaid ce k lui rester a a maitriser pour bien gouverner et comprenez k sans la prison karim ne pouvait pas gagner le coeur de certain senegalais lamda.je l'aime bien et je croie en lui pour nous sortir de la situation miserable k ns vivons.vive vive vive vive vive president karim.a bientot.cette situation est passagere ca sera du souvenir inchalla.

  • vito

    karim ne demande jamais la clemence et le pardon de ki k se soit ni d'aller au pavillon special et inchalla rien ne va t'arriver khadim rassoul et avec toi.lu tes khassaid et tu verras.ma carte et celle de ma famille est pour toi inchalla .

  • Fan's

    Slt boy macky bayill sounou president bi kaso bimou ne mo takh dara dokhoull te yalla dalla diepi bilakhi doula djik ndakh togne bakhoull

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