Journée internationale de la jeunesse : jeunesse et paix au cœur des débats

La journée internationale de la jeunesse a été célébrée, hier au siège du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (CNJS). En choisissant « les jeunes construisent la paix » comme thème, cette année, le CNJS veut mettre l’accent sur le rôle joué par l’implication et l’inclusion de la jeunesse pour la construction de la paix.

Pour commémorer cet important événement, le Conseil national de la jeunesse du Sénégal (CNJS) en partenariat avec le projet de promotion des jeunes (PPJ) et le Fonds des nations unies pour la paix (UNFPA) a organisé un panel sur la thématique: « les jeunes construisent la paix » animé par Woré Ndiaye Kandji, présidente du groupe de travail femmes, jeunes, paix et sécurité en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel/Sénégal.

La conférence présidée par M.Maissa Diao, directeur de la Direction de la jeunesse et des activités socio-éducatives (DJASE) et représentant du ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang s’est déroulée en présence du Président du CNJS, Khadim Diop et du Directeur du PPJ. Le représentant de l’UNFPA, du G44 Afrique et les 14 présidents des Conseils régionaux du Sénégal ont également pris part aux travaux.

La rencontre a regroupé une centaine de jeunes issus des associations, organisations et mouvements du Sénégal. Dans son mot de bienvenue, le président du CNJS, Khadim Diop a salué l’engagement de toute la jeunesse sénégalaise avant de recommander aux mouvements et associations de promouvoir la paix et de s’engager sur la résolution 22-50 de l’ONU pour l’apport des jeunes en tant qu’agents de changement.

La panéliste, Woré Ndiaye Kandji a axé sa réflexion sur plusieurs points: Comment construire la Paix ?  Ce qui permet de sécuriser la démarche de paix comme l’attachement à la culture
, la redéfinition de l’éducation académique et sociale et surtout à l’exécution de la résolution 22-50 adoptée en décembre 2015 avec des piliers que sont la participation, la protection, la prévention et la sensibilisation . « La construction de la paix n’est plus sécuritaire, ni militaire, elle est plutôt éducative et scolaire » conclut-elle.

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