Installation des brise-lames : Mansour Faye annonce le démarrage effectif des travaux dans 45 jours

Un raz-de-marée s’est encore produit à Guet-Ndar et dans le Gandiolais. Cette fois-ci, une trentaine de concessions et autres maisons en dur, a été envahie par les eaux marines. Les populations de Guet-Ndar, celles de certaines localités de la commune de Ndiébéne Gandiole et d’une partie de Gokhou-Mbathie, ne savent plus à quelle mer se fier.

Jusqu’au moment où nous écrivions ces lignes, l’Océan Atlantique n’arrêtait pas d’envoyer un volume d’eau important dans les vieilles chaumières de la Langue de Barbarie. Les autorités municipales, sous la houlette du maire Mansour Faye, se sont mobilisées au moment opportun pour apporter un soutien moral, matériel et financier à ces nombreux sinistrés dont la plupart passe la nuit à la belle étoile depuis vendredi.

A l’occasion d’une rencontre de l’Apr dénommée « Yendou Marron » organisée, hier, par Serigne Sène à Guet-Ndar, le maire Mansour Faye a encore évoqué l’épineux problème des raz-de-marée, précisant qu’ils constituent un phénomène naturel récurrent. Il a ainsi annoncé le démarrage effectif des travaux d’installation des brise-lames dans un délai d’un mois et demi.

Ces travaux, a-t-il précisé, vont durer 12 mois et ils seront effectués sur une distance de 4 Kms sur une partie du littoral de la Langue de Barbarie, entre Guet-Ndar et Gokhou-Mbathie, et coûteront globalement à l’État, 4 milliards de Cfa.

En attendant, a-t-il souligné, il urge de déplacer les familles sinistrés, d’effectuer de petits travaux de protection des maisons inondées par les eaux marines. Il s’agit notamment de mettre en place des diguettes de protection faites de sacs de sable, etc.

Le président du conseil municipal de Saint-Louis a laissé entendre qu’il a été sur les lieux avec les autorités administratives, en vue de constater de visu les dégâts occasionnés par ces raz-de-marée et de réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour créer un espace entre le rivage et les maisons impactées par ces raz-de-marée.

Le Premier magistrat de la ville tricentenaire a aussi évoqué la tenue du conseil interministériel sur les problèmes de la pêche et de la protection de la Langue de Barbarie contre l’avancée de la mer.  Ce conseil interministériel, a-t-il rappelé, a été déjà programmé et reporté pour des raisons relatives au décès du pêcheur qui a été fusillé par les garde-côtes mauritaniens.

Il se tiendra dans les plus brefs délais à Dakar et permettra de réfléchir sur l’amélioration des conditions de vie des populations de la Langue de Barbarie et celles des pêcheurs rapatriés de la Mauritanie. (Soleil)

 

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