Infrastructures pénitentiaires : Une plateforme d’échanges sur les meilleures pratiques en gestion

Les infrastructures pénitentiaires constituent une véritable problématique au niveau des pays en développement. Ainsi, pour faire face à cette situation, le ministère de la Justice organise, depuis hier, avec le Comité international de la Croix-Rouge, le premier atelier de trois jours réunissant 17 pays de l’Afrique francophone.

Selon Le Soleil, le Sénégal est dans une dynamique d’améliorer les conditions de détention au niveau des lieux de privation de liberté. Le secrétaire général du ministère de la Justice Alioune Ndiaye l’a révélé hier, à l’occasion de l’atelier international sur les infrastructures qui se tient actuellement à Dakar et qui réunit 17 pays francophones. L’objectif de l’atelier de Dakar consiste à mettre en place une plateforme afin de faciliter les échanges sur les meilleures pratiques. Il convient de constater que la majorité des pays africains sont confrontés à ces mêmes difficultés.

De nombreux établissements pénitentiaires ne sont pas adaptés aux risques réels que présentent les détenus et des mesures disproportionnées entraînent à la fois une augmentation des coûts et une réduction de la qualité de vie. « Le dénominateur commun de la plupart des systèmes pénitentiaires africains s’articule essentiellement autour des problématiques liées au sureffectif carcéral, à la vétusté des infrastructures, à une chaine alimentaire parfois déficiente, à la carence des normes nationales, des modèles d’infrastructures inappropriées, souvent importés et qui ne correspondent pas aux compétences et aux ressources, ou à des installations pas initialement conçues dans le but de l’incarcération », admet le Sg. D’où l’on s’accorde à concevoir des installations qui garantissent une séparation totale des hommes et des femmes lors de la planification de la construction d’un édifice devant accueillir des prisonniers.

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