Hydrocarbures au Sénégal: « Avenir, Senegaal Bi Niou Bëgg » propose des solutions…

La plateforme politique « Avenir, Sénégal Bi Niou Bëgg » a fait face à la presse aujourd’hui. Une rencontre où il était question du pétrole et du Gaz découvert au Sénégal. Différents points ont été soulevés: Comment bâtir un consensus national sur le pétrole; comment créer des institutions d’orientation et de gestion; comment former dans les métiers du pétroles et du gaz; entre autres.

« Notre pays le Sénégal a découvert d’importantes quantités de pétrole et de gaz le long de ses côtes. De l’avis des spécialistes, ces découvertes sont parmi les plus importantes faites dans le monde depuis 2014« , soulignent Mme Diop Blondin et ses camarades, à l’entame de leur discours. Selon eux, la découverte de ces ressources place le Sénégal devant d’importants enjeux. A cet effet, ils considèrent qu’elles lui ouvriront d’immenses champs d’opportunités et de possibilités pour tirer le peuple de la grande pauvreté dans laquelle vit plus de la moitié de la population.

Et pour éviter que les compagnies pétrolières profitent de l’instabilité qui commence à s’installer au Sénégal, « Avenir, Senegaal bi niou bëgg » propose des solutions. En premier lieu, ils considèrent que le président de la République doit prendre l’initiative de construire un consensus national fort, sur les hydrocarbures, qui « transcende toutes les fractures politiques, économique et sociales. » Mais aussi, ils préconisent la création d’institutions d’orientation et de gestion du pétrole et du gaz.

Considérant ainsi, le Comité d’orientation stratégique du Pétrole et Gaz (Cospetrogaz), initié par le président de la République « d’insuffisant » dans sa « configuration de conseil interministériel présidé par Macky Sall qui, selon eux, en fait une structure monolithique autour d’un groupe fermé. Et pour terminer, « Avenir, Senegaal Bi Niou Bëgg » conseil la formation dans les métiers du pétrole et du gaz. Car, au delà de l’exploitation et de la vente du pétrole, plusieurs dizaines, voire centaines, de métiers spécifique et de compétences seront nécessaires pour couvrir les besoins en ressources humaines, dans le secteur.

Ils invitent ainsi le Gouvernement à prendre les mesures « idoines » afin de créer, dans les meilleurs délais, des institutions et filières de formation dans les différents métiers liés directement ou indirectement au pétrole et au gaz, aussi bien au niveau de l’enseignement supérieur qu’au niveau intermédiaire et à celui de la formation professionnelle.

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