Gabon : Les autorités Gabonaises sollicitent une enquête de la Cpi après les incidents électoraux passés

Selon le Bureau du procureur de la Cpi, le gouvernement de la république du Gabon a sollicité auprès de la cour pénale internationale de bien vouloir ouvrir une enquête qui se penchera sur l’ensemble des crimes et exactions avant, pendant et après l’élection présidentielle qui opposa farouchement Jean Ping et le président réélu Ali Bongo.

« Le 21 septembre 2016, le Gouvernement de la République gabonaise m’a déféré la situation se rapportant aux événements qui se produisent au Gabon depuis mai 2016, » révèle Fatou Bensouda, la patronne de la dite cour.

« Les autorités gabonaises demandent au Procureur de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour »), de bien vouloir ouvrir, sans délai une enquête, » a-t-elle bien voulu éclaircir à l’endroit des observateurs internationaux.

« Conformément aux conditions posées par le Statut de Rome, mon Bureau procèdera à un examen préliminaire de la situation afin de déterminer si les critères imposés pour l’ouverture d’une enquête sont réunis, » rassure la Juriste Gambienne.

« Pour y parvenir, en tant que Procureur, je dois analyser en particulier les questions liées à la compétence, à la recevabilité et aux intérêts de la justice, ainsi qu’il est prévu à l’article 53‑1 du Statut de Rome, » fait-elle comprendre.

« Mon Bureau examinera les informations relatives aux crimes qui auraient été commis par tout groupe ou individu impliqué dans cette situation, » renchérit la Dame avant de rappeler que «La République gabonaise est un État partie au Statut de Rome, ce qui signifie que la CPI peut exercer sa compétence à l’égard d’actes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis sur son territoire ou par ses ressortissants à compter du 1er juillet 2002, date d’entrée en vigueur du Statut dans ce pays. » 

 

 

 

 

 

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