Fespaco 2017: une cérémonie d’ouverture sous le signe du renouveau politique

La politique a pris une grande place dans la cérémonie d’ouverture du festival panafricain de cinéma et de l’audiovisuel (Fespaco), ont remarqué les correspondants de la RFI. Le Fespaco s’est ouvert samedi 25 février à Ouagadougou. Comme tous les deux ans depuis 1969, la capitale burkinabè attire les regards du monde entier en célébrant le 7e art du continent et de la diaspora. C’est le second Fespaco depuis la révolution de 2014, et le premier depuis le sanglant attentat terroriste de l’an dernier. Cette cérémonie s’est donc tenue sous haute sécurité, mais aussi sous le signe du renouveau politique.

« Mesdames et messieurs, pour ce rendez-vous 25 du Fespaco, voici Alphaaaaaaaa Blondy ! » Alpha Blondy, le chantre de Sankara et de Norbert Zongo, chantant « Ouaga rack », une composition spéciale devant des dizaines de milliers de festivaliers galvanisés.

Alpha Blondy, point d’orgue d’une cérémonie d’ouverture où la politique se disait autant en discours qu’en musique, avec le rappeur et militant politique Smockey, par exemple.

Ce Fespaco sera-t-il donc celui du renouveau ? C’est en tout cas ce qu’espère Tahirou Barry le ministre burkinabè de la Culture, avec un discours citant Sankara, et célébrant les valeurs républicaines et le cinéma.

« Bienvenu au pays du peuple insurgé, du 30 et 31 octobre 2014, qui a su briser, au prix de mille sacrifices, les chaînes de l’esclavage de tous ordres et qui entend marcher fièrement vers le champ lumineux de la liberté et des valeurs républicaines. »

Tahirou Barry chaudement applaudi, de même que le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, exprimant son désir que le festival retrouve le lustre des années 1980. Son souhait sera-t-il exaucé ? On le saura au terme de ces 8 jours de festival.

Avec RFI

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