Face au coup de forcing de Jammeh, les droits de l’hommistes appellent à la raison

Les Organisations de droits de l’homme basées au Sénégal ont condamné la décision de Yahya Jammeh de contester les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre dernier en Gambie remportée par le candidat de la coalition de l’opposition Adama Barrow.
Selon Fatou Diagne Senghor de l’ONG Article 19, les différentes manœuvres orchestrées par le président Yahya ces derniers jours, notamment la promotion d’une cinquantaine d’officiers gambiens, et le renforcement de la sécurité dans la capitale témoignent du caractère «imprévisible» de l’homme.

Elle appelle ainsi la communauté internationale à se saisir de la question pour faire respecter l’expression de la volonté du peuple gambien et préserver sa sécurité.

Pour le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), Assane Dioma Ndiaye, la restauration du pouvoir s’impose sans délai en Gambie.

Faisant allusion au sort réservé à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, l’avocat estime que Jammeh est au bord du gouffre en décidant de défier le peuple gambien souverain et la communauté internationale.

Il soutient ainsi que le Sénégal, voisin immédiat de la Gambie, a le devoir d’intervenir pour faire respecter le verdict des urnes contesté Jammeh et préserver ses intérêts à Banjul, à l’image de l’intervention de la France en Côte d’Ivoire en 2010, nous a renseigné Apanews.

 

1 COMMENTAIRE
  • s m g

    yaya jammah saysayla badolola nitou finala bakhoul

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