Eliminatoires CAN 2017: « Des joueurs burundais hyper motivés »

Les Lions du Sénégal auront en face d’eux des Hirondelles du Burundi « hyper motivés », samedi, en raison du bon match aller (1-3) joué à Dakar en juin 2015, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017, a analysé le technicien sénégalais Moustapha Seck.

La situation de l’équipe burundaise, encore en course pour la qualification, devrait également être une source de motivation, a indiqué l’entraîneur du Teungueth FC.

« Nous aurons en face des joueurs hyper motivés », a expliqué le technicien, en rappelant que l’équipe burundaise avait fait « un bon match » au stade Léopold Sédar Senghor, lors de la phase aller.

« L’expérience des Lions avait fait la différence mais sur le plan de la qualité du jeu, ils étaient vraiment bons », s’est souvenu Moustapha Seck, selon qui la situation des Hirondelles du Burundi dans la poule qu’il partage avec le Sénégal, « donnera un autre relief » à cette rencontre prévue samedi à Bujumbura.

Deuxième avec six points, l’équipe burundaise est en course pour faire partie des deux meilleurs deuxièmes des éliminatoires qui seront qualifiés à la phase finale de la CAN 2017.

Le Burundi doit pour cela remporter une de ses deux prochaines rencontres, dont celle contre les Lions du Sénégal.

S’y ajoute que l’équipe burundaise, formée en majorité de joueurs évoluant dans les championnats locaux, « sera très motivée à l’idée d’évoluer contre des footballeurs jouant dans des championnats très huppés ».

« Les joueurs locaux se sentent pousser des ailes quand ils évoluent des expatriés », a souligné Moustapha Seck, par ailleurs sélectionneur de l’équipe nationale locale.

« Mais avec l’expérience et le talent, cette équipe sénégalaise qui a montré son savoir-faire contre le Rwanda, dispose des solutions pour avoir un bon résultat », a-t-il dit.

A Kigali, où ils jouaient samedi contre l’équipe nationale du Rwanda, en match amical international, les Lions ont réussi à tirer leur épingle du jeu et « ont bien négocié leur temps fort en marquant, et leur temps faible en empêchant les Rwandais de faire leur jeu », a-t-il analysé.

APS

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire