Elections Hcct: And Taxawu Dakar Vs Benno Bokk Yakaar; le combat de tous les dangers

Réponse du berger à la bergère. Suite aux menaces de Khalifa Sall, leader de la coalition And Taxawu Dakar, la réponse ne s’est pas fait attendre de la part du régime. En effet, Zahra Iyane Thiam, Abdoulaye Diouf Sarr et certains alliés de Benno Bokk Yakar, de la mouvance pro-Tanor, se sont ligués contre les membres de la coalition du maire de Dakar, selon Le Populaire.

A quarante huit heures (48) heures des élections des Hauts conseillers des collectivités locales (Hcct), Khalifa Sall déclarait à qui voulait l’entendre, que le dimanche 04 septembre 2016 sera le jour de la confirmation de la victoire de 2014. En réunion, hier (01 septembre), à Grand-Dakar, avec ses camarades, il a appelé à des élections transparentes, et a mis en garde ceux qui seraient tentés par la fraude. Il n’a pas manqué de révéler que des gardes-fous seront érigés pour barrer la route, humilier et vilipender tout fraudeur.

Cependant, la réponse ne s’est pas fait attendre de la part du régime. «  C’est le voleur qui crie au voleur… », a déclaré Zahra Iyane Thiam, en réponse des accusations d’achat de conscience. Selon la conseillère du président de la République, c’est irrespectueux de parler d’achats de conscience concernant des élections au Sénégal.

« Autre chose également, on n’a jamais vu au Sénégal, ne serait-ce qu’une semaine avant la Tabaski ou la Korité, des maires donner des secours. Ils le faisaient toujours à 24 heures. Mais, apparemment, à la perception, les mandats courent. Alors suivez mon regard« , ironise t-elle. Selon elle, quant il s’agit d’achat de conscience, on sait vers qui se tourner. Faisant allusion au « camp d’en face. »

Un autre détracteur de Khalifa Sall, cette fois-ci, la présidente de la Coordination du Parti socialiste (Ps) de Grand-Dakar qui accuse ses camarades socialistes d’achat de conscience. Selon Ashthan Ndiaye, un conseiller l’aurait appelé pour lui dire qu’on lui a proposé 300 000 F Cfa pour qu’il rejoigne « l’autre camp ». De son côté, Abdoulaye Diouf Sarr de renchérir: « Laissez-les distribuer des sacs de riz. Le Sénégal est un pays majeur dans sa majorité. Je ne vois pas comment ils pourront gagner les élections? »

Le ministre de la Gouvernance locale de poursuivre: « Travaillez et ne répondez pas aux provocations. M. le maire de Dakar avait toutes les raisons pour réunir tout Dakar sur une seule liste. On avait conclu qu’il y aurait une seule liste, mais pour satisfaire des caprices, il est revenu sur ces décisions. »

Dans un contexte marqué par une bataille de positionnement, tous les moyens semblent être bons afin de l’emporter sur son adversaire. Entre critiques, accusations, menaces, le jour des élections arrive à pas de géant.

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