Le sous directeur de l’Unesco Afrique appelle à décoloniser l’Education

La onzième édition de la Triennale de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA) s’est ouverte, ce mercredi 15 mars 2017 à Dakar, au Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD). Une occasion pour le Sous-directeur général de l’Unesco pour Afrique, Firmin E Matoko, de plaider pour une décolonisation de l’Education. « Il faut décoloniser l’Education par l’apprentissage des langues maternelles, par des méthodes qui sont propres aux africains », a-t-il dit dans son discours.

Pour lui, c’est faisable et c’est possible puisque, argumente-t-il, « certains pays africains ont réussi à le faire, certains pays africains réussissent à enseigner les langues maternelles à l’école ».

Le Coordinateur général de la Triennale de l’Adea, Mamadou Ndoye, par ailleurs ancien Secrétaire exécutif de l’Adea est revenu sur le rôle de l’Education. « C’est pour la transformation de la société, de l’économie. Si vous voulez que l’Education transforme l’Economie, il faut qu’il y ait une interaction entre l’Education et l’Economie », a-t-il soutenu devant l’assistance. Et d’ajouter: « ça me pose un autre problème parce que nous avons des approches de planification et de mise en oeuvre qui sont souvent sectorielles. Nous n’avons pas encore appris à travailler au niveau multi-sectorielle ».

Or aujourd’hui, indique l’ancien ministre de l’Education du Sénégal, « il faudra des approches intégrées qui vont demander des partenariats beaucoup plus larges avec les communautés de bases, les entreprises, les maîtres artisans. Tout cela pour essayer d’élargir la base de l’éducation et de permettre à l’Education d’avoir un impact sur la marche de la société ».

 

 

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