Dialogue national: Par où commencer…face aux pratiques acrobatiques

Le dialogue national  version sénégalaise débute, à partir de ce samedi 28 mai à Dakar.  Le président de la République, Macky Sall, a convié à sa table, les formations politiques, les organisations de la société civile, les autorités coutumières et religieuses.

Mais est-ce que le dialogue est nécessaire pour le Sénégal? Si oui, autour de quoi faut-il dialoguer? Des voix qui se sont élevées préconisent d’un dialogue franc et sincère pour l’intérêt du Sénégal. Sans autre forme de procès.  L’initiateur lui, le président de la République, Macky Sall, entretient le flou en cachant les termes de références. Et personne ne sait par où commencer. Aucun contenu n’a été dégagé.

Une attitude qui a créé des bruits de bottes, de la psychose chez ses  potentiels interlocuteurs. Idrissa Seck de Rewmi, Pape Diop de Bokk Gis-Giss, Malick Gackou du Grand parti, dans l’expectative, ont déchiré, par prudence, les cartons d’invitation du président Sall. Pour éviter le syndrome de 1988.  Et d’autres organisations comme le Cis de Malick Ndiaye ont choisi juin pour organiser des Assises nationales  pour rejeter l’appel au dialogue national.

Ainsi, ce dialogue de conspiration sur le dos du peuple craint par certains risque d’avoir voix au chapitre. Et ces consultations nationales, seront loin de baisser les tensions verbales et physiques, retrograderont des ambitions de développement national.  

Parce qu’il n’en aura pas chez les interlocuteurs, une parole raisonnée et agissante, des arguments convergents et convaincants, un message soutendu  par un consensus, une écoute active, l’humilité, et un respect mutuel. Un jeu de dupes quoi qui  ne cadre pas  avec des sujets stratégiques de développement. pour paraphraser Birahime Seck, membre du Conseil d’administration du Forum civil.

Pour lui, « ce dialogue provoqué par le gouvernement a un parfum de partage du gâteau et de compromission entre pouvoir et opposition ». A l’en croire, « l’Etat ne trouve rien d’autre que de nous maintenir dans la politique politicienne », loin des préoccupations majeures du peuple. Qui réclame, entre autres, la fin du chômage, « une réforme en profondeur du système judiciaire pour le libérer des chaines de l’ingérence de l’exécutif, Le peuple a besoin d’une administration détachée de toute pression politicienne et partisane, est gage d’une émergence intelligente et cohérente ».

Mais se désole-t-il, « le Gouvernement est bien dans l’action du clientélisme, du népotisme, de la patrimonialisation du pouvoir, de la prédation de nos ressources naturelles et financières.

« Toutes ces pratiques acrobatiques, conclut Birahime Seck,  laissent de marbre, la gauche institutionnelle, rentière, pseudo sociale- progressiste, qui se mure dans un silence coupable, en arpentant les couloirs du palais et des sièges de classe affaire des avions. Les lignes du refus ont laissé place aux postes de Ministres, de Conseillers, de Pca ».

3 COMMENTAIRES
  • mbackol

    on vs allez a ce machin de dialogue demain vs serez comptable sur le bilan dj catastrophique de macky c est pige ya rien na dialoguer restez chez vous point finale

  • Abasse BA

    il toujours dialogues c’est bon

  • mbackol

    arrtez de ns humilie le peuple sngalais a l instar de la communaut international se demande a quoi bon ce machin de dialogue tout ce participeront seront comptable du bilan dj chaotique de Mackay a bon entendeur salut

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