De la nécessité d’intégrer les femmes et les jeunes pour un Sénégal stable et sécurisé

La stabilité institutionnelle et la sécurité humaine du Sénégal ne peuvent se bâtir sans la contribution de ses jeunes et femmes. Pour construire un Sénégal institutionnellement stable et humainement sécurisé, il est impératif d’initier les femmes et les jeunes en maîtrise de la paix et de la sécurité.

Conscient de la nécessité d’incorporer cette couche vulnérable, souvent laissée en rade, le Gorée Institute a décidé de renforcer, sur plusieurs problématiques, les capacités techniques de près de 25 femmes et jeunes qui, pendant trois jours, vont prendre part à un atelier de formation sur le thème « Leadership Jeunes et Femmes, et gestion des conflits en Afrique ».

Du 5 au 7 septembre, à Dakar, sur l’Île de Gorée, les femmes et les jeunes vont se familiariser avec les questions ayant trait à la stabilité institutionnelle et à la sécurité humaine du Sénégal. Cela, à travers un atelier qui se base sur une approche à la fois théorique et pratique, et qui prend en compte l’approche intégrée de l’Institut panafricain tout en impliquant la majeure partie de ses partenaires sur le plan national.

Pour bien imprégner les participants du thème de la formation, ces derniers ont, lors de la première journée de cet atelier de formation, eu droit à des cours magistraux portant sur la définition des concepts comme « Leader », « Genre », « Politique », « Autorité », « Référence », « Modèle », etc. Des échanges entre les adhérents ont permis de clarifier les différentes notions précitées. Le Gorée Institute qui a tendance à organiser chaque année une formation pour les femmes leaders d’Afrique de l’Ouest a pensé, cette fois-ci, important de favoriser l’aspect national.

Une innovation qui  veut « que différents acteurs, autant au niveau de la société civile qu’au niveau des institutions étatiques, puissent bénéficier d’une formation sur la gestion des conflits pour contribuer à la cohésion sociale qui est très importante« , s’explique la Coordonnatrice du Programme « Genre, Paix et Sécurité » de l’Institut. Amener les jeunes à collaborer avec les femmes n’est pas option fortuite, selon Woré Ndiaye qui fait remarquer « une autre perspective à laquelle beaucoup d’organisations ne sont pas nécessairement exposées« .

Des instruments de nécessité qu’elle explique par « le fait qu’il y ait, en 2015, deux résolutions des Nations Unies qui se portent aux femmes et aux jeunes qui sont des résolutions connexes à la 1325 que sont la 2242 qui demande à ce qu’il y ait plus de femmes médiatrices, plus de femmes impliquées sur des questions de radicalisme et d’extrémisme violent dans le partenariat et celle 2250 qui appelle à ce que les jeunes soient impliqués sur les questions de paix et de sécurité« .

L’atelier de formation qui prend fin le jeudi 7 septembre a pour objectif général de contribuer à la stabilité institutionnelle et à la sécurité humaine au Sénégal à travers le renforcement des capacités des divers acteurs issus de la Société civile, des représentants des structures étatiques et d’institutions régionales et internationales ainsi que des membres du Groupe de Travail Femme, Jeune, Paix et Sécurité sur le plan national. La société civile travaillant en général de manière éparse, le Gorée Institute attend des participants dont une représentation de l’armée de l’air, « qu’ils soient d’abord outillés sur des questions de paix et sécurité, mieux outillés en synergie pour voir comment travailler ensemble et mieux collaborer ensemble à la suite de cette rencontre sur l’île de Gorée« .

 

2 COMMENTAIRES
  • seuleukh

    Des séminaires pour bouffer des perdiems, se gaver de nourriture et du bla bla sempiternel, grosses masturbations intellectuelles stériles ! Les débats que vous posez sont dépassés ! Au Sénégal, on parle de parité au sein des institutions et instances de décision du secteur Public, mais tout le monde sait que le commerce informel comme principal levier de croissance économique est MAJORITAIREMENT DETENU PAR LES FEMMES ET LES JEUNES ! Dans tous les partis politiques, les fers de lance et la majorité, sont les femmes et les jeunes ! Les femmes constituent plus de 60% de la population du Sénégal, et les jeunes tous sexes confondus plus de 80% de la population ! C EST A CES DERNIERS D INTEGRER (ou réintégrer) LES PERSONNES LES PLUS AGEES POUR MIEUX PROFITER DE LEURS EXPERIENCES ET SAVOIRS FAIRE ! CES DEBATS SONT DEMAGOGIQUES, SURANNÉS ET STERILES ET SERVENT QU A RENFLOUER LES CAISSES DES ONG ET GARNIR LES POCHES DES PARTICIPANTS.

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