Contre la suppression de l’Allemand, les acteurs se mobilisent

Un conseil interministériel sur les Assises de l’Education s’ouvre ce lundi à Dakar

Les  germanophiles n’entendent pas laisser la langue allemande mourir au Sénégal. Ils ont organisé hier à l’Ucad une journée d’échanges lors de laquelle, l’ensemble des arguments qui peuvent convaincre le chef de l’Etat ont été réunis. Une correspondance lui sera ensuite adressée.

Selon Enquête, l’Etat du Sénégal veut supprimer l’allemand comme langue d’enseignement dans le système éducatif. Mais les germanophiles ne comptent pas laisser tuer leur langue dans ce pays.

Leur collectif a organisé une journée de réflexion hier à la Faculté des Lettres et sciences humaines. Une occasion de regretter la décision et marquer son opposition, mais aussi de recueillir le maximum d’arguments permettant de convaincre le président de la République qu’il a pris une décision inopportune.

Les camarades de Maguèye Kassé, président du collectif, comptent adresser une correspondance au chef de l’Etat afin de le persuader de revenir sur le décret 2014-632 qui pourrait faire disparaître la langue d’Angela Merkel au Sénégal.

Dans cette initiative, les défenseurs de l’allemand ont eu plusieurs soutiens. L’ancien ministre Lamine Ba qui a fait Allemand, le doyen de la faculté des Lettres Amadou Abdoul Sow, le conseiller spécial du Président, Hamidou Dia…

L’argumentaire des intervenants s’appuie essentiellement sur deux aspects. Le premier est la langue elle-même et le second, la coopération. S’agissant du premier point, ils ont surtout rappelé qu’il serait une grande erreur de prendre la langue stricto sensu.

 

 

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