Commune de Ronkh : Un plaidoyer pour le désenclavement de la localité

En marge de la fête du riz organisée samedi dans sa commune, le maire Amadou Tidiane Ndiaye s’est adressé à la presse pour remettre sur le tapis l’épineux problème de l’enclavement de cette zone du delta à vocation agricole et longtemps considérée comme la capitale de la riziculture.

En effet, une bonne partie (45%) de la production du riz de la vallée, provient de cette commune. Cependant, a-t-il précisé, en période hivernale, cette commune est définitivement coupée du reste du Sénégal. En saison sèche, on est confronté également à d’énormes difficultés pour y accéder. Etant entendu que les pistes qui mènent à Ronkh sont en général impraticables.

Déplorant avec la dernière énergie cette situation, Dr Amadou Tidiane Ndiaye a longuement insisté sur l’urgence et la nécessité d’améliorer l’environnement de la production du riz, précisant que « c’est un aspect important et un préalable à toute action de développement agricole ».

De l’avis du maire de Ronkh, les producteurs doivent disposer de pistes rurales bien aménagées en vue de pouvoir acheminer toute la production agricole dans de bonnes conditions vers les marchés de l’intérieur du pays.

Il a attiré l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour permettre à la commune de Ronkh de disposer de routes goudronnées. Parlant du  fonds de commercialisation agricole de 5 milliards de FCfa que l’Etat a mis en place dans la vallée, Dr Tidiane Ndiaye a laissé entendre que les plus grands bénéficiaires de ce fonds devraient être les producteurs qui demeurent les premières actrices de la filière riz à subir les conséquences si des problèmes sont enregistrés au sein de cette filière.

Il estime que ce fonds doit être géré par les producteurs eux-mêmes. Le maire de Ronkh s’est enfin réjoui de cette première édition de la grande fête de la moisson du riz qui a réuni pendant 24 heures les autorités administratives et politiques du département de Dagana, les représentants des institutions financières, des différentes sociétés d’appui au développement (Saed, Ancar, Drdr, Isra, Africa Rice, etc.), des Ong et autres partenaires extérieurs, les producteurs et autres invités de marque. Les participants ont saisi cette occasion pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour atteindre à 100% et, dans les plus brefs délais, les objectifs du Programme national d’autosuffisance en riz. (Soleil)

 

1 COMMENTAIRE
  • KING

    J’espère que le message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd

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