Centrafrique: Un casque bleu sénégalais a été tué à Bangui

Un casque bleu sénégalais du nom de Waly Marone, gendarme de la 40e promotion de l’école de gendarmerie a été tué, ce jeudi,par des individus armés non identifiés, rapporte la Mission multidimensionnelle intégré des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafrique (Minusca) dans un communiqué de presse. 

La Minusca explique que l’agression a eu lieu ce mercredi soir, mais Waly Marone est décédé quelques heures plus tard à l’hôpital de la Minusca où il avait été transporté d’urgence.

Elle « condamne dans les termes les plus forts« , le meurtre de ce casque bleu sénégalais, et précise que porter atteinte à la vie d’un soldat de paix peut être considéré comme un crime de guerre. Cependant,  la Minusca souligne que « tout sera mis en place pour retrouver les auteurs afin qu’ils répondent de leurs forfaits devant la justice » révèle le journal VoxPop.

Face à cette situation, la Minusca dénonce cet acte ignoble et injustifié et indique qu’une enquête a immédiatement été ouverte pour faire toute la lumière sur cet horrible incident et déterminer les circonstances exactes de sa survenue.

4 COMMENTAIRES
  • bara

    paix à son ame

  • Niang kab

    « Ils sont tombés dans les champs de batailles pour participer au maintien de la paix dans les autres pays voisins ». Lancinante, cette phrase triste résonne dans nos oreilles venant de nos chefs d’État. Pour rendre hommage aux vaillants militaires décédés au cours d’interventions. Quelle mansuétude….
    Aujourd’hui une question se pose : pourquoi nos soldats doivent s’en aller servir de « passoire » et de « tri aux balles » à la solde des « grands puissants » ? Seuls ces derniers sont responsables de toute cette destruction du monde et de ces pertes humaines. Une erreur qui se reproduit de plus en plus à l’heure actuelle. En effet, il convient de rappeler que ces hommes et ces femmes qui sont dans l’armée n’ont pas choisi ce métier pour être des victimes.
    Faut-il se réjouir de ce slogan : « on nous tue mais on ne nous déshonore pas »  Certes très noble. Ces soldats ne sont donc que dignes de porter les armes et de mourir sous les armes et par les armes. Ce sont des mois de sommeil sur chaque paupière que nos braves militaires supportent. Et autant derrière … La tête, en plus des kilos de ferraille. Pour défendre les couleurs de « leur » nation. Dit-on. Sans forcément se soucier de les protéger et de défendre leurs intérêts.
    À travers ces missions, pour ces soldats -à l’exemple des casques bleus-, on leur fait comprendre qu’il faut oublier le cœur. Comment ? Par la guerre. N’être ni faible, ni enthousiaste, ne pas penser pas à sa famille ; mais bien plutôt à la guerre. Disons qu’ils font la queue pour aller mourir. Une réalité que connaissaient déjà les esclaves de l’île de Gorée (Sénégal) au XVIIè siècle. Avec juste une porte aller sans retour, notamment quand on jette les esclaves qui tombent malades.
    Aujourd’hui, l’histoire nous donne raison en écho au monde actuel. Ainsi, les gouvernements et les grands organismes se retrouvent tous d’accord : sur ce qu’est un « soldat », que le goût des guerres et des massacres ne saurait avoir pour origine essentielle l’appétit de conquêtes et l’intérêt des classes dirigeantes.
    En 2016, nous constatons des pertes massives de soldats sénégalais et de l’Afrique en général -au niveau de l’Afrique. Des soldats décèdent : tantôt par des véhicules piégés, tantôt par des assassinats. La « sécurité » ne signifie plus grand chose : ils ne pouvaient plus, eux, ni aller, ni revenir. Il fallait juste rester où ils étaient. Il faudrait ainsi fournir tous les besoins matériels nécessaires à nos vaillants combattants, les protéger et prendre compte leur sécurité.
    On écrit par tristesse, par angoisse, par mélancolie. Pour les familles des victimes, qui ont le coup noué et le cœur serré. Mais qui sont les dirigeants africains ? Des lapins devant les grands puissants, doux comme du beurre de karité. Et chez eux, ils sont des héros. Il y a cependant des soldats qui témoignent, certains actuellement sur le terrain ou d’autres participant à des missions de l’ONU et de la CEDEAO.
    X, n’accepte pas de tout dire car il y a les interdictions de l’armée et que les autorités étatiques doivent veiller sur eux. « Ce que je pourrais te dire, frère, n’est rien d’autre. Ajouter des noms à la liste des soldats morts dans le terrain pour les jours à venir. Nous allons bientôt mourir et nous attendons notre tour si nous restons dans ce piège. Nos adversaires détiennent de puissantes armes. D’autant que la situation est complexe.
    Y, ancien soldat, va plus loin que X. « Je suis triste pour les soldats, particulièrement ceux de l’Afrique. J’étais un soldat, non pas par plaisir de porter l’uniforme, mais pour maintenir l’ordre et garantir la sécurité à ma nation et aux pays voisins. Les missions où l’on nous envoie, c’est la galère jours et nuits. Aujourd’hui, je suis en retraite. Non pas à cause de mon âge ; mais pour mon handicap suite aux guerres auxquelles j’ai participées. Sans aucune indemnisation pour le moment, ce qui me rend la vie très difficile, voire impossible. Je dois ajouter, pour ceux qui sont actuellement en mission, j’ai peur pour leur sort mais aussi pour leur famille ».
    Les chefs qui dirigent ces missions ne disent pas la vérité à leurs supérieurs, sur les calvaires et les difficultés endurées par les soldats. Mais surtout, nos dirigeants étatiques ne se demandent jamais comment leurs soldats ont rendu leur âme à jamais… il se déverse en moi une vague de colère et de rancune profondes.

  • Mamadou

    Reposes en paix mon ami waly

  • amy

    mon cousin repose en paix !

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