Ce sedëlé Bouki du Macky qui déchire Bennoo. Le Saes appelle à un boycott du Bac. Points sur l’actu de ce mardi

Le sedëlé Bouki du Macky qui déchire Bennoo. La publication des investis de Bennoo bokk yaakaar a créé un malaise, à l’instar des autres coalitions. Avec ces alliés qui ont tous dénoncé la gourmandise de l’Apr. Un véritable  partage de Bouki l’hyène quoi.

L‘Apr (Bouki) s’adjuge l’essentiel du gibier avec 115 sur les 150 investis dont 42 sur la Nationale et 73 sur la Départementale.  Le reste des voisins, mentionne L’Obs, à l’instar du Ps (Ndiour) se contente de 17 investis, l’Afp 6 (Samba), la Ld 2, le Pit 1, Macky 2012 3, le Rds/Tds 1, l’Urd 0, et les autres 5.

Maintenant, les dés sont déjà jetés. Quelle sera la conduite à tenir dans les états majors de ces alliés frustrés, suite à ces investitures?  Bennoo sortira-t-elle indemne des représailles?

En attendant d’y voir clair, Moustapha Niass, l’une des grandes victimes, va convoquer, prochainement, le Secrétariat exécutif national pour se pencher sur ce malaise.

Le Saes appelle à un boycott du Bac. Le Saes décrète une grève de 48 heures, les vendredi 16  et samedi 17 juin. Malgré la grève de deux jours, la semaine dernière, la tutelle est restée sourde à leurs revendications. Aussi ces enseignants appellent-ils à un boycott de toutes les activités liées au Bac 2017.

Pour le secrétaire général dudit syndicat, Pr Malick Fall, « tant que le gouvernement restera sourd à notre appel, nous continuerons à boycotter les examens. Les conséquences, c’est le Gouvernement. Nous sommes droit dans nos bottes. Nous avons fait notre possible et ce gouvernement est dans le dilatoire». 

Pour rappel, dans l’accord conclu avec le gouvernement, le 17 mai 2016,  des propositions d’amélioration de la pension de retraite des enseignants du supérieur avaient été élaborées et validées par les services techniques du ministère de l’Economie et des finances. Des propositions qui visent l’autonomisation du Fonds national de retraite, la mise en place d’un second pilier (retraite complémentaire) et d’un nouveau processus de suivi et de pilotage du système de retraite. «Mais jusqu’à présent, rien n’est fait », déclarent les camarades de Malick Fall.