« Business de guerres », Par Alioune Ndao

La guerre est une vraie entreprise de développement pour les puissances occidentales. De la confection de l’armement, en passant par les équipements du soldat, jusqu’à sa nourriture, ses soins de santé, la logistique du transport, le bien-vivre en zone hostile. Tout cela repose sur une machine économique imbriquée qui va du nucléaire au cultivateur de fayots, en passant par le fabriquant de lunettes, et j’en passe. 2300 entreprises américaines et non des moindres, sont derrière le GI américain pour l’équiper de la tête aux pieds et le mettre dans des conditions idéales de combattre.

A côté de cette machine de destruction, il y a l’industrie de l’humanitaire, constituée des lobbies agricoles, des groupes pharmaceutiques et des équipementiers hospitaliers. Vous ne verrez jamais des produits Africains ou même chinois dans les zones de guerre. Tous les produits qui y circulent sont pour la plupart des produits-tests à grandeur nature des groupes occidentaux.

Autre industrie, celle des BTP, après la destruction, il faut bien reconstruire, donnez-vous une idée du prix à payer, pour reconstruire une ville avec toutes ces infrastructures. Eisenhower disait que  » Démolir, c’est du travail, reconstruire, c’est plus de travail ».

Mais, derrière la guerre, il y a la mise en place de la guerre, cela aussi, fait travailler énormément de monde, ce sont les gens du Droit international, ceux – là qui sont chargés de la légitimer et la presse qui se charge de la faire pénétrer dans les esprits pour que nul n’en ignore au premier coup de feu.

C’est pourquoi, puisque la guerre conventionnelle ( Etat contre Etat) se fait rare, on crée la croisade démocratique contre les pseudos .dictateurs, et les charognards planent en attendant de se partager les restes.
La guerre a de beaux jours devant elle.

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