Basket: Un ancien international critique le coach des Lions et la direction technique

Dans une interwiew accordée au quotidien sportif stades, Serigne Der ancien gloire du basket ball sénégalais n’y ait pas allé avec le dos de la cuillère pour porter un regard critique sur les derniers événements du Basketball sénégalais. Interpellé sur le poste de sélectionneur des « lions », l’ancien joueur de l’Asfa pense que le technicien espagnol, Porfirio Fisac de Diego, ne doit pas être reconduit. Pour lui, Porfirio a montré ses limites « Il faut le libérer. Lors de l’Afrobasket, l’équipe manquait de collectif, ne déployait pas beaucoup de contre-attaque et ne variait pas les stratégies en défense. En plus, le sélectionneur a mal utilisé Gorgui Sy Dieng, qui devait jouer au profit de l’équipe… c’est notre métronome, notre leader technique. Le joueur qui peut nous faire gagner un championnat d’Afrique. Le jeu doit tourner autour de lui. Mais, l’entraîneur préfère qu’il soit à la disposition de l’équipe. Si l’Espagnol reste, c’est la catastrophe » analyse amère l’ancien meneur qui intronise dans la foulée Aimé Toupane pour le succéder au poste de sélectionneur des « lions ».

A un autre niveau, l’ancien meneur de l’Asfa et de l’équipe nationale semble en avoir une dent envers la direction technique nationale. Sans langue de bois, il pense que la tutelle est quasi-inexistant à plusieurs niveau du basket Sénégalais « La direction technique nationale doit être structurée… A plusieurs niveau de notre basket ball, on ne sent pas la DTN. La preuve, lors de l’Afrobasket masculin, au moment où on jouait à Dakar, le Sénégal n’avait pas de superviseur à Tunis pour avoir une idée des équipes qui étaient là-bas. La DTN a manqué d’inspiration sur ce coup. L’Angola se déplace avec au maximum 10 techniciens dont chacun donne son point de vue. Le banc des « lions » me semblait vide. Il y a vraiment beaucoup de travail à faire. Dans les sélections de jeunes, des staffs ont été mis en place mais les gens n’ont rien n’à faire. Ils sont désignés et c’est tout ». Magatte Diop va apprécier.