Affaire Jeanne d’Arc: L’ex-président Momar Ndiaye à la barre pour abus de biens sociaux

L’ex-président, Momar Ndiaye et le trésorier Pape Abdou Dieng de la Jeanne d’Arc, ont été attraits à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, pour abus de confiance. Ils sont poursuivis  pour la gestion de l’argent issu de la vente d’un terrain de 20.043 m2, situé à Sotrac Mermoz, cédé par le président en juillet 208. L’affaire a été renvoyée au 15 juin prochain.

Le plaignant Moussa Yoro Camara a déclaré aux gendarmes de la section de recherches que c’est le bureau de 15 membres qui a ordonné la vente du terrain alors que seule l’Assemblée générale est habilitée à prendre une telle décision. Ce qui fait que le mandant donné à Momar Ndiaye n’est pas valable et ce dernier est accusé d’avoir mal géré l’argent issu de la vente. A en croire les explications des plaignants, la Société de promotion immobilière Benja Sa a versé à la JA, via le notaire Me Moussa Mbacké, la somme de 1,392 milliard de FCfa.

En tant que président, Momar Ndiaye a reçu  la somme de 1,061 milliard de FCfa pour le compte du club. Un peu plus de 142 millions de FCfa ont été versés dans les caisses de l’Etat, représentant la taxe de la plus value foncière, tandis que 80 millions ont été dépensés pour transformer le bail en titre foncier. En selon les plaignants, toutes les sommes ont été versées au président qui récupérait les chèques avec ses collaborateurs, étant donné que les comptes de la JA étaient fermés.

Devant les juges, les mis en cause se sont justifiés par rapport à l’utilisation de l’argent. D’après l’ex-comptable, l’argent a été utilisé pour rembourser les dettes que devaient le club à Momar Ndiaye. Il avait indiqué aussi qu’une partie a été utilisée pour payer les salaires des joueurs, de l’encadrement technique et du personnel administratif. Quant à Momar Ndiaye, il a soutenu avoir dépensé l’argent pour les besoins du club, de 2005 à 2008.

( Avec Enquête)

2 COMMENTAIRES
  • Abdou salam THIAM

    Momar Ndiaye et ses complices ont leur forfait c’est des voleurs, qui on bris notre coeur la ja

  • bja

    LAISSEZ MOMAR NDIAYE TRANQUILE
    UN BIENFAITEUR SOCIAL
    QUAND IL PRENAIT LA JA
    CETTE EQUIPE ETAIT DEJA MORTE

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