Accusée d’avoir frappé une jeune sud-africaine, Grace Mugabe ne s’est pas montrée au sommet de la SADC, en Afrique du Sud

En Afrique du Sud, les représentants des quinze pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sont réunis depuis ce samedi 19 août, à Pretoria. Mais ce 37e sommet de la SADC est entaché par la polémique qui entoure la première dame du Zimbabwe Grace Mugabe.

Le président zimbabwéen Robert Mugabe était bien présent lors de l’ouverture du 37e sommet de la SADC mais son épouse Grace est restée invisible. Celle-ci n’est pas apparue en public depuis l’agression du dimanche 13 août et on ignore toujours où elle se trouve.

La femme du chef de l’État Robert Mugabe est accusée d’avoir frappé une jeune sud-africaine, dimanche 13 août, dans un hôtel huppé de Johannesburg. Les autorités zimbabwéennes ont demandé à ce que la première dame puisse bénéficier de l’immunité diplomatique, ce qui lui permettrait d’échapper à la justice. Grace Mugabe ne s’est donc pas montrée ce samedi.

Depuis jeudi 17 août, les postes frontières sud-africains sont en « alerte rouge » pour empêcher Grace Mugabe de quitter le territoire. La police a terminé son enquête mais l’affaire est toujours suspendue à la décision du ministère des Affaires étrangères sud-africain qui doit se prononcer sur la question de l’immunité diplomatique de la première dame.

Avions bloqués à Johannesburg et Harare

Parallèlement à cette affaire, un avion de la compagnie Air Zimbabwe a été retenu au sol à l’aéroport OR Tambo de Johannesburg vendredi soir, officiellement pour une question de permis de vol international.

En retour, un vol de la compagnie South African Airways a été bloqué sur le tarmac de l’aéroport d’Harare ce samedi matin 19 août, pour les mêmes motifs. Le ministère sud-africain des Transports a finalement annoncé samedi en fin de journée qu’un accord avait été trouvé avec les autorités zimbabwéennes et que les documents nécessaires avaient été fournis.

Impossible de dire si ces problèmes de vols relevaient de la simple « coïncidence », comme avancé par le ministère sud-africain, ou s’ils avaient un lien avec l’embarrassante affaire Grace Mugabe.

Avec Rfi

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